PSG : le retour au premier plan de Van der Wiel

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
PSG Gregory van der Wiel @Maxppp

Critiqué et remplaçant la saison dernière au PSG, Gregory van der Wiel a retrouvé tout son allant et tout le potentiel qu'on lui avait décelé il y a quelques années.

« C’est son frère ou son cousin ». Voilà ce qu’on entendait régulièrement au Parc des Princes de la bouche des supporters et des observateurs taquins à l’heure de commenter le cas Grégory van der Wiel la saison dernière. Emprunté avec le ballon, incroyablement fébrile défensivement et peu inspiré offensivement, il confirmait la baisse de régime qui l’avait écarté de la sélection puis progressivement poussé sur le banc à l’Ajax Amsterdam. Van der Wiel ressemblait bien à un flop, l’un des rares de l’ère QSI.

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Aujourd’hui tout a changé. D’abord grâce à un Jallet moins tranchant et peu en verve lors de ses deux titularisations initiales en Ligue 1. Dès la 3e journée, Laurent Blanc relançait Van der Wiel, face à Nantes. Depuis hormis face à Valenciennes et Bastia (où Blanc avait fait tourner son effectif), VdW a débuté toutes les rencontres du PSG. Et a fait cesser les moqueries. Plus affûté physiquement, sentant mieux le jeu, il a reconquis son couloir droit avec autorité. Son apport offensif est devenu essentiel et ses centres ont retrouvé leur précision. Nouvelle preuve hier soir avec deux caviars à destination d’Ibrahimovic pour lancer la soirée de rêve du Suédois et du PSG.

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« Si j’avais dû quitter le PSG après une saison, je l’aurais vécu comme un échec. J’ai voulu montrer que j’avais le niveau pour évoluer dans ce club, et je suis assez bon pour jouer au football ici », disait-il en septembre dernier alors que sa montée en régime se faisait déjà sentir. Oui, l’Inter Milan avait flairé le bon coup mais van der Wiel a affirmé son caractère l’été dernier et a relancé une carrière qui battait sérieusement de l’aile. Le voilà désormais titulaire indiscutable du poste, maillon fort, comme les autres, du onze parisien. C’était assez inattendu, il faut l’avouer. Et pour Jallet, cela ressemble plus à une mauvaise surprise !

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