Sponsoring : un coup dur à venir pour l'OM ?
À la recherche d'un sponsor maillot, l'Olympique de Marseille est encore loin d'en avoir trouvé un.

Alors que le Paris Saint-Germain jouit d'un statut de nouveau riche depuis son rachat par le groupe d'investissement qatari QSI, l'Olympique de Marseille doit de son côté composer avec quelques problèmes financiers. Entre le double transfert Gignac-Rémy (+ de 30 M€) en fin de mercato et une masse salariale toujours élevée, le champion de France 2010 n'est pas au mieux dans ses comptes. Pour preuve, cet été il n'a dépensé « que » 11 M€ pour engager six recrues, dont deux d'entre elles (Traoré, Amalfitano) sont arrivées gratuitement.
Priorité du nouveau président, Vincent Labrune, le rééquilibrage des comptes risque toutefois de durer. Le contrat de sponsoring liant l'OM à l'opérateur de paris sportifs Betclic prenant fin à l'issue de la saison, le club phocéen est à la recherche d'un nouveau partenaire pouvant lui rapporter entre 4,5 M€ et 6 M€ par an. Soit la somme versée par Betclic, et ce, que l'OM soit ou non qualifié pour la Ligue des Champions.
Dans ses colonnes, Le Parisien indiquait il y a quelques jours que l'OM avait alors pensé à négocier avec la compagnie aérienne Fly Emirates, l'actuel sponsor du grand rival parisien. Mais aujourd'hui, France Football indique que l'affaire a de fortes chances de ne pas se conclure. En effet, suite à l'investissement de QSI dans le club de la capitale, Fly Emirates hésite à poser son nom sur la tunique marseillaise et risquer ainsi une confusion en terme de partenariat.
Un coup dur pour l'OM, même si une telle décision ne serait pas illogique au vu du conflit d'intérêts qui se profilerait à l'horizon. Afin de compenser ce manque à gagner, Marseille pourrait alors se retourner vers la stratégie du naming. Le Stade Vélodrome étant en travaux, le champion d'Europe 1993 pourrait donc accepter de renommer son enceinte comme l'ont fait avant lui Arsenal, le Bayern Munich ou encore Manchester City. Mais une chose est sûre, le temps presse.