Ligue des Champions

La presse espagnole désigne les quatre coupables de l’élimination du FC Barcelone

Une fois l’émotion passée, la presse espagnole s’est penchée sur les fautifs de l’élimination du Barça. Et si l’arbitre du match en prend pour son grade, un Blaugrana n’a pas été épargné.

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Le Barça regroupé @Maxppp

Certains y ont vu un spectacle délicieux à l’heure où les matches à forts enjeux accouchent souvent de rencontres très fermées. D’autres, une injustice. Et hier, c’est le cas du FC Barcelone et de tous ses inconditionnels. Pendant que le grand public se réjouissait du scénario incroyable de la rencontre (2-0 pour l’Inter, 3-2 pour le Barça avant l’égalisation d’Acerbi à la 93e et le 4-3 de Frattesi), les Catalans hurlaient au scandale contre l’arbitre polonais Szymon Marciniak. Quelques heures plus tard, une fois la tension redescendue, l’heure du bilan avait sonné pour la presse espagnole.

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Marciniak et ses assistants VAR ciblés

Côté catalan, les médias pro Barça rendaient hommage à la bande d’Hansi Flick et parlaient énormément de fierté. Cependant, critiquer Marciniak est resté son occupation principale. « Marciniak a mis fin au rêve d’un Barça héroïque. Une terrible performance de l’arbitre polonais et un Inter Milan épique ont privé de finale une équipe de Flick qui est revenue, a pris du plaisir et a rendu fiers les 4 000 culés qui étaient présents au stade Giuseppe Meazza. Un match de l’époque », a écrit Sport. De son côté, Mundo Deportivo s’en est pris au Polonais, ainsi qu’aux Hollandais Pol van Boekel (assistant responsable VAR) et Dennis Higler (responsable VAR).

« Le Polonais, qui a un passé amical avec Madrid, a déstabilisé le Barça avec le duo néerlandais de Higler et Van Boekel comme collaborateurs de l’arbitrage vidéo. Il pleuvait sur la pluie après l’Inter-Barça 2022 (1-0) avec cette main de Denzel Dumfries sur un tir d’Ansu Fati où Pol van Boekel, chef de l’arbitrage vidéo, et le Néerlandais Dennis Higler, lui aussi assistant, étaient intervenus. Hier, ils sont également intervenus, et de quelle manière, devant un parterre de caméras, en inversant les rôles », écrit le journal. Une fois le corps arbitral rhabillé, il a fallu noter les acteurs du match. Au Barça, difficile de blâmer l’équipe de Flick.

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Araujo a encore fauté

Mais un joueur a quand même pris cher. Et pas n’importe lequel. Entré en jeu à la 76e minute à la place d’Iñigo Martinez, tout en récupérant le brassard de capitaine, Ronald Araujo n’a pas vraiment été digne du statut de leader des Culés. Impliqué sur les deux derniers buts intéristes, l’Uruguayen a été l’un des maillons faibles d’une défense catalane très critiquée. « Dépassé. Il est sur la photo du troisième et du quatrième but de l’Inter. Il n’a rien pu faire face à Thuram », peut-on lire dans Sport, qui lui a donné la plus mauvaise note du Barça (4/10). Idem chez Mundo Deportivo.

Enfin, AS a rappelé qu’Araujo a une nouvelle fois coûté cher au Barça en C1. « Mauvais, c’est le moins que l’on puisse dire. Il est entré à la 76e minute pour une plus grande cause lorsque Íñigo a demandé un remplacement. Il a été clairement marqué sur le troisième but, où il n’a pas pris le dessus sur Acerbi, et sur le quatrième, où il a été totalement inefficace dans la surface. Malheureusement, ce n’est pas la première fois que le Charrúa « éjecte » l’équipe d’un match à élimination directe en Ligue des Champions. Beaucoup se souviennent encore de ce qui s’est passé il y a un an au Camp Nou contre le PSG. »

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