Ligue 1

OM : Roberto De Zerbi recadre déjà ses joueurs

Annoncé comme l’un des favoris du championnat, le club phocéen a été battu d’entrée à Rennes (0-1). De quoi agacer le coach phocéen.

Par Matthieu Margueritte
2 min.

L’Olymmpique de Marseille a trébuché d’entrée de jeu. Battu à Rennes (1-0), le club phocéen démarre de la plus mauvaise des façons sa saison 2025/2026. A l’issue du match, Roberto De Zerbi est apparu très agacé par la défaite des siens dans le temps additionnel. L’Italien jure que les murs du vestiaire n’ont pas tremblé, pourtant les journalistes ont bien entendu une personne (les journalistes n’ont pas su l’identifier) lâcher dans le vestiaire marseillais (qui est à côté de la zone mixte) que «ceux qui ont de petites couilles ne devaient pas jouer à l’OM».

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Face aux médias, RDZ a été plus posé, même s’il a fait part de son agacement. «Ce qui m’a énervé le plus c’est d’encaisser le but. On a tout fait pour essayer de marquer. Parfois, le ballon ne rentre pas. Là, c’est un but qu’on ne doit pas prendre», a-t-il déclaré, avant de préciser sa pensée concernant la prestation de ses ouailles.

RDZ muscle son jeu

«La personnalité, on l’a eue, ce soir. Mais on n’a pas été au niveau sur le plan du caractère et de la méchanceté, comme contre Aston Villa (3-1), où l’on a montré un niveau très élevé». Un message clair suivi d’un autre encore plus clair. Les joueurs qui n’ont pas l’aptitude à rester au plus haut niveau n’ont rien à faire sur la Canebière.

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«Nous devons comprendre une chose facile dans le football. Ce que vous faites hier ne compte plus aujourd’hui. Le match de la semaine prochaine face au PFC commence à 0-0. Pour être à Marseille, tout le monde n’a pas encore compris qu’il y a une qualité qui est la plus importante de toute, c’est d’avoir un équilibre d’être toujours au même niveau de motivation, de sacrifice, de travail. Si on pense qu’on est trop fort dans les bons moments ou qu’on est trop faible dans les mauvais moments, on n’a pas sa place à l’OM. C’est cet équilibre qui est nécessaire, c’est ça qui m’énerve. On aurait pu l’emporter. Si on veut être une grande équipe, on doit faire plus, sinon on restera une moitié à moitié». C’est dit.

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