Nice songe à tenter l'énorme coup Hatem Ben Arfa

Ce dimanche soir, l'OGC Nice reçoit le Paris Saint-Germain en clôture de la 35ème journée du championnat de France de Ligue 1. Une rencontre qui constitue probablement l'ultime chance des Aiglons de croire encore au titre. Et si les débats promettent d'être disputés, un autre homme devrait faire cruellement défaut à l'Allianz Riviera. Son nom ? Hatem Ben Arfa. Aux dernières nouvelles, le feu follet ne sera pas dans le groupe francilien pour ce déplacement ô combien important.

Une absence cruelle pour celui qui se faisait une joie de retrouver la cité azuréenne et une équipe du Gym au sein de laquelle il avait fait monts et merveille lors de l'exercice précédent (17 buts et 6 passes décisives en 34 matches de championnat). Dans le dur dans la capitale, où Unai Emery ne compte pas vraiment sur lui, l'international français peut douter. Mais sa situation interpelle à Nice et, à en croire Nice Matin, l'actuel troisième au classement de L1, assuré de terminer sur le podium et donc de disputer au moins les tours préliminaires de Ligue des Champions, songe à tenter de rapatrier le gaucher cet été.

« 5% de chances que ça se fasse »

L'idée, si elle ne fait pas encore l'unanimité au club, a germé en interne, à tel point que le président Jean-Pierre Rivère a accepté de se prononcer sur le sujet dans les colonnes du quotidien local : « Il y a 5% de chances que ça se fasse. Je pense qu'il restera à Paris, car il a de la fierté. Il va s'accrocher jusqu'au bout à son rêve », explique le dirigeant quand son entraîneur Lucien Favre se montre séduit par le profil du joueur de 30 ans : « Quand j'ai vu les vidéos de Nice l'an passé, il était sur toutes les images. Nice n'a pas gagné beaucoup de matches quand il n'était pas là, il me semble (aucun, Ndlr). Je pourrais le gérer (il sourit). J'avais parlé avec lui l'été dernier. Il était déjà en route pour Séville ou Paris ».

Et si la prudence est de mise à l'OGC Nice, le club refusant de trop s'avancer sur un dossier qui s'annonce long et onéreux, le technicien suisse accepte tout de même de se projeter déjà et d'imaginer un système de jeu à mettre en place pour exploiter au mieux les qualités du joueur passé par l'INF Clairefontaine : « Je ne le ferais pas jouer sur un côté, ça ne sert à rien. Ce n'est pas facile de lui trouver une position. Dans un 4-4-2, une sorte de 4-3-3 défensif dans le repli, il jouait faux centre-avant. À M'Gladbach, on avait joué avec deux faux 9 ». Les supporters niçois peuvent commencer à rêver.