TFC : Rabiot se permet de tacler le PSG !

Alors qu'il vient d'être prêté à Toulouse pour six mois, Adrien Rabiot (17 ans) a profité de l'antenne de RMC pour vider son sac au sujet du Paris SG, avec lequel il est toujours sous contrat, et ce, jusqu'en juin 2015. « Je m’attendais à jouer plus. J’avais signé mon contrat professionnel en juillet. Dans mon idée c’était pour avoir du temps de jeu au sein du PSG et pour moi, ce que j’ai eu, ce n’est pas assez», a-t-il déclaré. Des déclarations étonnantes pour un joueur de son âge noyé dans une constellation de stars. Un sacré culot d’autant que Carlo Ancelotti lui a fait confiance à neuf reprises cette saison, toutes compétitions confondues !

Prêté donc au TFC, Rabiot ne s’arrête pas là et confie qu’il voulait être carrément transféré. « J’ai fait le choix de m’orienter vers Toulouse. J’avais besoin de temps de jeu et c’est ce que Toulouse me propose. Je souhaitais un transfert parce que ce que je vis au PSG, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Ma demande de transfert a clairement été refusée par le PSG. On a demandé un prêt et ça s’est fait tardivement. Mon prêt sans option d’achat à Toulouse ? C’est une marque de confiance. Je suis un joueur sur qui ils comptent et sur qui ils veulent s’appuyer plus tard. Ils sont conscients de mon potentiel et du joueur que je peux devenir. Cela passe par plusieurs étapes. Toulouse en est une. » Une modestie qui fera plaisir aux dirigeants parisiens ainsi qu’à ses futurs coéquipiers toulousains dans l’entrejeu qui ne comptent pas forcément lui laisser leur place de titulaire.

En attendant de voir son rendement chez les Pitchounes, le milieu de terrain avoue tout de même que c’est chez le rival bordelais qu’il aurait pu évoluer avant que les aléas du mercato ne le conduisent finalement au Stadium. « Au départ, c’était plutôt Bordeaux. On avait un vrai contact avec Bordeaux, c’était proche de se faire. Mais il fallait que des joueurs partent, ça ne s‘est pas fait donc ils ne pouvaient pas me garantir le temps de jeu que je cherche, et Toulouse me l’a garanti. »