Transferts Ligue 1

Un espoir lensois vers la Premier League, ou le nouveau pillage de la formation française…

Le football français s'apprête-t-il a vivre un nouvel épisode semblable celui de Gaël Kakuta ou, plus récemment, de Paul Pogba ? C'est en tout cas ce qui se trame du côté du RC Lens où un nouvel espoir du club pourrait bien franchir la Manche dès cet été. Et ainsi rejoindre la Premier League avant même d'avoir eu l'occasion de fouler les pelouses de L1...

Par Jonathan Sberro
2 min.

Après Adel Taarabt, parti à Tottenham à 18 ans, et Gaël Kakuta, qui a rejoint Chelsea à 17 ans, le RC Lens risque de subir un nouveau pillage en règle de la part d'un club de Premier League. Le Sun révèle en effet aujourd'hui que Nassim Boukhelifa, un des espoirs lensois de sa génération, devrait bientôt rejoindre les rangs de Newcastle. Mais contrairement à ses devanciers, sans aucune compensation financière pour son club formateur, ou presque.

La suite après cette publicité

Le départ de Taarabt avait au moins permis à son club formateur de récolter un chèque de 4 M€ de la part de Tottenham. Et après une longue bataille juridique pour avoir débauché un Gaël Kakuta qui n'avait pas encore signé de contrat professionnel dans le Nord, Chelsea avait finalement été obligé de dédommager Lens à hauteur de 3 M€. Mais dans le cas de Boukhelifa, son départ ne devrait rien rapporter au club lensois, si ce n'est une petite indemnité de formation.

Âgé de 19 ans, le milieu de terrain a en effet refusé à plusieurs reprises de prolonger son contrat. Désormais, ce jeune joueur en devenir se retrouver en fin de contrat, libre de signer dans le club de son choix. Et conformément à sa stratégie de carrière, sa situation contractuelle attise les convoitises de nombreuses écuries outre-Manche. D'après le tabloïd anglais, c'est donc le promu en Premier League, Newcastle qui semble maintenant en pôle position pour l'accueillir dans son effectif.

La suite après cette publicité

Après les épisodes lensois d'Adel Taarabt et Gaël Kakuta, c'est donc un nouveau coup de poignard dans le dos de la formation française. Et si, dans la plupart des cas, les clubs français finissent par obtenir gain de cause via des dédommagements financiers largement supérieurs à une simple indemnité de formation, le cas Boukhelifa va lui déroger à cette règle. Surtout, et alors que le niveau du championnat de France est sans cesse décrié, c'est tout le football français qui n'aura pas eu le loisir de profiter de ses pépites sur les pelouses de l'Hexagone.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier