Info FM : à la découverte de Jeando Fuchs, jeune espoir de Sochaux

Le FC Sochaux-Montbéliard a remporté la Coupe Gambardella. Emmenés par leurs attaquants Marcus Thuram et Thomas Robinet, les Lionceaux sont venus à bout de l'OL en finale (2-0). Autre membre-clé de la jeune équipe doubiste, Jeando Fuchs commence à faire parler de luI. Le joueur vous raconte son parcours : « J'ai commencé le foot à l'âge de 7 ans, dans un petit club d'Alsace. J'ai ensuite enchaîné quelques clubs, avant de me faire repérer par les recruteurs de Mulhouse. Je suis allé là-bas, en U15 interligues un an et deux ans en U17 Nationaux, puis Sochaux m'a proposé de faire des essais. Des essais qui ont été concluants ».

Depuis, celui qui se décrit comme « accrocheur, puissant, et endurant » poursuit son ascension dans le Doubs : « Je suis arrivé l'année dernière, je me suis bien intégré. J'ai démarré en U19, puis j'ai basculé avec la CFA comme titulaire. Et j'ai même fait quelques apparitions dans le groupe pro. Pour une première année, c'est bien ! En arrivant à Sochaux, je voulais simplement faire mes preuves, prouver qu'ils n'avaient pas eu tort de me recruter, je ne pensais pas que ça irait aussi vite. Et puis il y a aussi eu cette victoire en Gambardella », savoure celui dont les modèles sont Claude Makelele et Philipp Lahm, logique pour un jeune homme formé milieu défensif et reconverti latéral droit.

Ayant conclu l'exercice dernier par une titularisation en Ligue 2 face à Orléans, pour ses grands débuts au sein de l'équipe première, le talent de 17 ans, membre éminent de l'écurie IFA Talents, peut donc maintenant nourrir, en toute légitimité, de grandes ambitions pour la saison à venir : « L'année prochaine, j'espère être bien classé avec la réserve en CFA, et rejoindre le plus souvent possible le groupe professionnel. J'ai par ailleurs signé stagiaire, donc le contrat professionnel est pour la suite des évènements dans un coin de la tête. Mais on verra bien, pour le moment je dois travailler, et si ce contrat doit venir un jour, alors il viendra », conclut tout en philosophie l'espoir sochalien. À lui de jouer.