Ligue 2

Rien ne va plus entre Monaco et le foot français !

Si l'AS Monaco entend mener un mercato d'envergure, encore faut-il que le litige l'opposant à la LFP et aux autre clubs français soit réglé. Et pour l'heure, on en est loin.

Par Khaled Karouri
2 min.
PSG Maxppp

La guerre est déclarée entre l'AS Monaco et le reste du football français. Les écuries de l'Hexagone et la Ligue de Football Professionnel demandent en effet au club de la Principauté d'installer son siège en France, sans avoir concerté au préalable les pensionnaires du Stade Louis II. Un comportement que le club princier n'a goûté que très modérément et, en dépit de discussions nombreuses, aucun consensus n'a pu être trouvé. Alors, face à cette situation, l'ASM a pris le taureau par les cornes en saisissant le Conseil d'Etat.

La suite après cette publicité

L'actuel leader de la Ligue 2 le confirme sur son site officiel : « L’AS MONACO FC constate avec grand regret que la Fédération n’a pas fait droit à sa demande de retrait de la décision adoptée le 21 mars dernier par la Ligue de Football Professionnel. Cette décision mettant en péril l’avenir du Club, l’AS MONACO FC n’a pas d’autres choix que de saisir le Conseil d’Etat qui est la juridiction compétente pour décider de la légalité des décisions prises par la Ligue de Football Professionnel lorsqu’elle modifie ses règlements ». Et d'expliquer plus en détails la démarche :

« Deux recours ont été déposés conjointement ce jour par l’Association AS MONACO FC et la Société AS MONACO FC : Un recours en annulation dont l’objet est d’obtenir l’annulation de la décision du 21 mars. Il s’agit d’un recours au fond qui sera jugé dans plusieurs mois. Un référé suspension dont l’objet est d’obtenir la suspension immédiate de la décision dans l’attente de l’arrêt qui sera rendu sur le recours en annulation. Ce référé devrait être traité en urgence et être jugé avant le début de la saison prochaine. Le Club entend démontrer que la décision de la LFP d’imposer à l’AS Monaco FC de déplacer son siège en France viole plusieurs principes fondamentaux du droit français et du droit européen, notamment le principe de libre circulation, le principe de la libre concurrence, le principe du libre accès aux compétitions sportives et également la convention fiscale franco-monégasque du 18 février 1963 ». Quand on vous dit que la guerre est déclarée.

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier