Anthony Martial raconte ses débuts de rêve à Manchester United

C’est le transfert le plus surprenant de l’été. Le 1er septembre, dernier jour du mercato, Anthony Martial quittait Monaco direction Manchester United dans une opération estimée à 80 M€ – 50 cash et 30 de bonus. Opération qui a fait couler beaucoup d’encre, l’investissement étant jugé inapproprié pour un joueur aussi jeune. Mais ces critiques, elles n’ont pas atteint le principal intéressé. « Moi ça ne me gênait pas trop, c’est plus ma famille qui s’inquiétait de ce qui se disait. Moi j’étais juste pressé d’arriver et de jouer. Beaucoup de gens parlaient, j’étais concentré et j’ai travaillé. Les commentaires ? Pour tout vous dire, je ne lis pas les journaux, et je ne l’ai jamais fait », a-t-il assuré aujourd’hui sur les ondes de RMC.

Preuve de sa sérénité, Martial a parfaitement négocié son début d’aventure, avec 4 buts et une passe décisive en 7 apparitions toutes compétitions confondues avec les Red Devils. « Ça se passe plutôt bien pour moi, j’ai enchaîné les matches et marqué quelques buts, je suis content. C’était très important de montrer au coach qu’il pouvait me faire confiance. Il n’y avait que Rooney en attaque, je savais que j’aurais ma chance, c’était à moi de la saisir », a-t-il expliqué.

Le jeune attaquant n’a donc pas tardé à montrer ses qualités, fruits d’un bon accueil et de la présence de coach van Gaal. « Pour ma première à Old Trafford, je suis à peine parti m’échauffer et j’ai vu tous les supporters se lever et m’applaudir. J’ai trouvé ça vraiment bien de leur part. Ils ne me connaissaient pas mais ils m’ont montré un vrai soutien. (…) J’ai été très bien accueilli par les supporters et par l’équipe, je pense que c’est ce qui a fait que j’étais prêt dès le départ. (…) Van Gaal ? Il est toujours derrière moi à m’expliquer les choses, c’est important à mon âge », poursuit-il. Ne lui reste désormais qu’à confirmer sur la durée, toujours sous pression. Mais Martial est confiant. « J’essaie de faire abstraction de tout ça. Je reste dans ma bulle, je me concentre sur le foot, je travaille. » Jusque-là, le travail paie.