Arsenal : Wenger lance le duel avec le Chelsea de Fabregas

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Arsenal FC Arsène Wenger @Maxppp

Déjà relégué à 6 points de Chelsea en Premier League, Arsenal n'aura pas droit à l'erreur dimanche à Stamford Bridge. Et aura l'occasion d'effacer la gifle reçue la saison passée (0-6).

Le 22 mars 2014 restera une triste date dans l’esprit des supporters d’Arsenal. Cet après-midi-là, les Gunners avaient coulé à Stamford Bridge et encaissé un 0-6 incroyable. Dimanche, ils seront de retour sur cette pelouse cauchemardesque. « Nous n’oublierons jamais le match de la saison passée et nous avons l’opportunité de remettre les choses à l’endroit. Nous avons soif de revanche. L’année dernière, notre mauvais début de match nous a exposés aux contres. C’est un très mauvais souvenir, mais le football n’est pas une question d’histoire, mais de performance », a lancé Arsène Wenger ce matin en conférence de presse.

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Arsenal veut sa revanche. Mais pas seulement. Il s’agit surtout de recoller au classement, puisque Chelsea, implacable leader, compte déjà 6 points d’avance sur Arsenal, 4e. « Nous voulons à Chelsea pour gagner. Le fait qu’ils aient 6 points d’avance renforce ce désir », assure Wenger, qui s’est rassuré mercredi soir en voyant son équipe passer 4 buts à Galatasaray. Le match entre Arsenal et Chelsea s’annonce passionnant, car il offre plusieurs niveaux de lecture : la fessée de la dernière opposition, le duel permanent entre Mourinho et Wenger, mais aussi les retrouvailles avec Fabregas.

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Au sujet de Mourinho, Wenger est resté peu loquace et n’a pas voulu jeter de l’huile sur le feu.« Il a toujours eu des équipes fantastiques. Ce n’est pas un duel entre deux entraîneurs, c’est un match entre clubs. » Par contre, il s’est montré plus disert à l’heure d’évoquer l’international espagnol. Wenger a tenu à répéter qu’il n’avait jamais envisagé d’acheter Fabregas l’été dernier, alors que le joueur avait demandé à quitter Barcelone.« Après son départ, nous avons acheté Özil pour avoir un joueur offensif. Nous avons aussi Cazorla, Wilshere, Ramsey, Oxlade-Chamberlain, qui sont tous des joueurs offensifs. Nous n’en avions pas besoin d’autres. C’est donc compréhensible si vous regardez l’équilibre de l’équipe. Je pense que c’est une décision facile à comprendre », a insisté le manager français, qui n’en veut donc absolument pas à Fabregas d’avoir rejoint le rival Chelsea. « Je n’ai aucune animosité à l’encontre de Fabregas. C’est un joueur que j’aime. Il a pris une décision et il fallait l’accepter ». Les supporters des Gunners auront-ils le même recul ? Réponse dimanche à 15 heures.

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