Tottenham : les difficultés s'amoncellent !

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Tottenham Hotspur @Maxppp

Considéré comme un véritable challenger pour le titre malgré un mercato à 0 arrivée pour le moment, Tottenham rencontre des problèmes en interne, qui pourraient polluer sa saison.

Troisième en 2016, deuxième en 2017 et donc premier en 2018 ? C'est sûrement ce dont rêvent tous les supporters de Tottenham, tout heureux de voir leur équipe rivaliser avec les cadors du championnat. A armes égales ? Pas vraiment. Les Spurs se distinguent de Manchester City, Manchester United ou de Chelsea par une politique de recrutement bien moins onéreuse. La preuve cet été avec pour l'instant... 0 recrue. Une stabilité qui va à l'encontre des standards actuels du football. Mais cela séduit-il pour autant l'entraîneur et les joueurs ? Pas vraiment. Mauricio Pochettino, l'entraîneur, réclame des recrues avec de plus en plus d'insistance.

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Mais c'est surtout Danny Rose, le latéral gauche titulaire, qui a mis un grand coup de pied dans la fourmilière, hier, en livrant un entretien sans langue de bois au Sun. Il évoquait son salaire, trop faible à son goût, et le manque de recrues majeures, « pas des joueurs que l’on doit chercher sur Google en se demandant qui c’est ». La sortie médiatique de Rose a fait son effet, si l'on en croit The Times, qui explique aujourd'hui que la majorité des joueurs du club londonien sont d'accord avec l'analyse de Danny Rose. Ils s'estiment donc mal payés et trouvent la direction inefficace sur le mercato ! Pas la meilleure atmosphère pour tenter d'aller décrocher un titre de champion d'Angleterre, qui plus est lors d'une saison qui les verra évoluer à Wembley, White Hart Lane étant rebâti.

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Les salaires à la traîne

Comme l'explique le Daily Telegraph, le propriétaire des Spurs Daniel Levy risque d'être prochainement confronté à de nombreux joueurs mécontents voulant augmenter leur salaire. Il faut dire que Tottenham ne joue pas dans la même cour que la concurrence au niveau rémunération. Les deux joueurs les mieux payés du club sont Harry Kane et Hugo Lloris, avec un salaire hebdomadaire d'environ 110 000 euros. Dele Alli, la pépite anglaise, avait signé un nouveau contrat à 55 000 euros par semaine en septembre dernier mais va changer d'agent et vraisemblablement déjà demander une augmentation. Tous les joueurs des Spurs courtisés par d'autres formations cet été ont compris que'ils pouvaient espérer bien plus. C'est le cas d'Eric Dier par exemple, longtemps suivi par Manchester United et jalousement gardé par Pochettino. Il pouvait au moins doubler son salaire à Manchester United.

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Kyle Walker, qui lui est parti à Manchester City, a également effectué un sacré bond salarial. La différence avec les autres ? Pochettino avait validé son départ, pensant tenir un successeur de qualité avec Trippier. Devenu la pépinière des talents anglais (Alli, Dier ou l'espoir Winks) agrémentée de quelques talents étrangers (Eriksen, Lamela, Lloris), Tottenham va devoir composer avec les exigences de joueurs devenus parmi les meilleurs de la Premier League. L'ancien joueur Jamie Redknapp, devenu consultant, a ainsi clamé que le onze de départ de Tottenham était le meilleur de Premier League selon lui. Mais pas le mieux payé...

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