Dmitri Rybolovlev pour sauver l’AC Milan d’Elliott ?

L'AC Milan est dans une sale situation. Les Lombards ont été rachetés l'été dernier par un homme d'affaires chinois, Li Yonghong, et ont effectué, dans la foulée, un gros mercato avec l'arrivée de Leonardo Bonucci notamment. Sauf que tout ne s'est pas passé comme prévu et la saison a été fort longue pour les supporters milanais. Les Rossoneri ont terminé le championnat à la sixième position et donc se sont qualifiés pour la prochaine Ligue Europa.

Oui, mais voilà, l'Union européenne des associations de football (UEFA) en a décidé autrement et a exclu de toutes compétitions européennes le club italien. Aujourd'hui, on ne sait pas vraiment où en est le propriétaire chinois vis-à-vis des paiements au fonds d'investissement Elliott. En effet, à l'instar du LOSC, l'AC Milan est redevable au groupe américain et si Li Yonghong ne le rembourse pas alors Elliott prendra possession de la formation transalpine.

Rybolovlev pour sauver l'AC Milan

Il semble aujourd'hui que les propriétaires du club soient en retard sur les paiements et donc cherchent une solution. Celle-ci pourrait s'appeler Dimitri Rybolovlev, le grand patron de l'AS Monaco. En effet, deux des médias italiens les plus sérieux, la Gazzetta dello Sport et Il Sole 24 Ore, font état d'un intérêt plus que prononcé de l'oligarque russe pour le club aujourd'hui entraîné par l'ancienne idole de San Siro, Gennaro Gattuso.

En effet, Rybolovlev pourrait être l'homme avec qui Li Yonghong négocierait la vente du club afin d'empêcher le fonds spéculatif de prendre totalement contrôle de la formation lombarde. Si cette possibilité n'est aujourd'hui pas exclue, le dernier mot reviendra quoiqu'il arrive à Elliott, tandis qu'aucun accord n'aurait été trouvé avec l'actionnaire de Monaco, selon L'Équipe. Une offre américaine, provenant de Rocco Commisso, un business man italo-américain, milliardaire de surcroît, serait aussi sur la table. Mais on ne pourra pas reprocher à l'homme d'affaires chinois de tout faire pour que l'iconique club italien tombe entre les mains de ce fonds dit « vautour ».