Ligue 1

L'OM jubile après la fin de son incroyable malédiction à Bordeaux

Ce soir, l'Olympique de Marseille a enfin mis un terme à la série de 44 ans d'invincibilité bordelaise à domicile. De quoi rendre heureux les Phocéens.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
L'OM célèbre à Bordeaux @Maxppp

L'Olympique de Marseille l'a enfin fait ! Après 44 ans d'invincibilité bordelaise en terres girondines, les Phocéens ont su l'emporter (1-0). Certes, ce fut sur la plus petite des marges et face à une équipe fortement touchée par la Covid-19, mais les Marseillais n'ont pas boudé pour autant la fin de cette incroyable série. Il suffisait d'ailleurs de tendre le micro aux hommes de Jorge Sampaoli pour s'en rendre compte.

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«On avait deux objectifs ce soir : gagner, parce que c'était important de reprendre cette deuxième partie de saison par une victoire. Et de mettre un terme à la série la plus longue de l'histoire de la L1. On est très fier, très content de ce qu'on a pu produire et stopper surtout. Entrer dans l'histoire de ce club aussi. Je suis venu ici huit ou neuf années en repartant bredouille, donc je savoure beaucoup cette victoire. Oui, ça fait quelques années que ça me trotte dans la tête de me dire que je veux être dans l'équipe qui gagnera ici. Voilà, c'est fait. On peut savourer deux jours tranquille derrière. On va être attendu à Marseille et on va savourer ça avec nos supporters», a indiqué Dimitri Payet.

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«On était comme des gosses»

Critiqué par les supporters bordelais après sa conférence de presse d'avant-match durant laquelle il n'avait pas vraiment manifesté de compassion envers les Bordelais, Amine Harit a quelque peu nuancé ses propos. «C'était important d'en finir avec cette malédiction. On n'en pas rien à faire du fait qu'ils aient des joueurs touchés par la Covid. On joue contre les Girondins de Bordeaux, pas contre des joueurs en particulier. On a pris les trois points, on est heureux», a-t-il déclaré, avant de préciser que ce succès face à Bordeaux avait un goût unique.

«On connaissait l'importance de ce match. Les émotions sont différentes qu'un match contre une autre équipe. Ce sont des émotions, le contexte du match, ce sont des choses qui restent dans la tête. C'est spécial, c'est quelque chose qui ne peut pas s'expliquer». Enfin, Mattéo Guendouzi a savouré lui aussi. «On était comme des gosses et, dans le vestiaire aussi, ça soude l'équipe. Ce n'est pas un trophée mais c'était important, pour tous les joueurs qui ont joué pour Marseille les années précédentes. Aujourd'hui, peu importe la manière, il fallait gagner. C'étaient les mots du coach». Et Jorge Sampaoli a été entendu.

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