Pour financer leur recrutement onéreux, les dirigeants de la Juventus tablent sur des transferts de jeunes joueurs italiens qui n’ont pas percé en équipe première et cela leur rapporte gros !
L’été dernier, la Juventus Turin a frappé un énorme coup sur le marché des transferts. En effet, la Vieille Dame a réussi à enrôler Cristiano Ronaldo, en provenance du Real Madrid, contre un chèque de 100 millions d’euros. À Turin, le quintuple Ballon d’Or touche un salaire annuel proche des 30 millions d’euros. Et cela, bien évidemment, représente un sacré coût pour les dirigeants italiens et pour Andrea Agnelli, le grand patron de l’écurie transalpine.
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Ce qui est étonnant, c’est que ce transfert marque une sorte de rupture dans la politique de mercato de la Vieille Dame, plus habituée à flairer les bons coups avec des joueurs libres comme ce fut le cas avec Paul Pogba, depuis revendu à Manchester United, ou encore plus récemment avec Aaron Ramsey, qui va débarquer en provenance d’Arsenal, une fois son contrat terminé, le 30 juin prochain. Mais cela n’est qu’une facette du recrutement des Juventini.
Les jeunes financent les achats onéreux
En effet, le leader et champion en titre de la Serie A recrute aussi des jeunes joueurs italiens. Si ceux-ci ne sont pas forcément amenés à percer dans l’équipe première, ils servent aussi à être revendus, parfois au prix fort. Ce système permet donc à la Juventus de sécuriser les meilleurs talents nationaux, mais aussi à maintenir une sorte d’équilibre financier en vendant des jeunes pépites dont elle n’a pas forcément besoin à l’instant T.
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Ainsi, ces derniers temps, on peut compter six transferts intéressants pour les finances de la Vieille Dame. Si Sturaro est plus vieux (26 ans), il a rapporté 16,5 millions d’euros en s’en allant vers le Genoa. Andrea Favilli a aussi rejoint Gênes contre un chèque de 7 M€ pendant que Riccardo Orsolini a quitté la Juve pour Bologne contre 3,5M€. Alberto Cerri a rapporté 9 millions d’euros en rejoignant Cagliari pendant qu’Emil Audero (Sampdoria) et Rolando Mandragora (Udinese) ont ramené 20 millions d’euros chacun dans les caisses. Avec ce système-là, la Juve a de quoi voir venir.
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