L'un des héros de France-Argentine 2018 n'a plus vraiment la cote. Aussi bien en club qu'en sélection, le défenseur commence à voir les critiques s'accumuler.
Le temps où les supporters de l’équipe de France chantaient à la gloire de la « frappe de bâtard » de Benjamin Pavard (25 ans) est terminé. Buteur sensationnel du huitième de finale du Mondial 2018 face à l’Argentine, le défenseur du Bayern Munich a quelque peu perdu de sa superbe. Repositionné latéral droit en équipe de France, l’ancien Lillois faisait déjà l’objet de quelques remarques, notamment sur ses failles défensives. Mais rien de bien méchant. Depuis, la donne a changé. Joueur du Bayern depuis 2019, Pavard commence sérieusement à se faire chahuter en Bavière.
Dernièrement, son coach, Julian Nagelsmann, n’a pas hésité à le reprendre en public après un carton rouge reçu contre Greuther Fürth. Et en équipe de France, le vent semble avoir tourné. L’été dernier, l’international tricolore (40 sélections, 2 buts) avait déjà signé un Euro très mitigé. Et contre la Suisse, certains de ses partenaires l’ont bien secoué. Avant-hier soir, lors de la finale de la Ligue des Nations, le coup de gueule de Paul Pogba à son encontre n’est pas passé inaperçu non plus, obligeant même Didier Deschamps à demander au Red Devil de se calmer.
Certains Bleus doutent de ses qualités au poste de piston
Quelques instants plus tard, après avoir été remplacé par Léo Dubois, Pavard apparaissait très énervé sur le banc de touche, preuve d’une tension palpable. La Pioche s’est depuis excusée, mais dans son édition du jour, L’Équipe indique que le statut de Pavard chez les Bleus continue de s’effriter. Piston droit dans le nouveau 3-4-3 instauré par Deschamps, Pavard ne donne pas entière satisfaction. Offensivement, son apport n’est pas assez fourni et en défense, ses lacunes dans les un-contre-un continuent à être pointées du doigt.
Pour le moment, le quotidien sportif précise que le staff tricolore lui maintient sa confiance et estime que Pavard doit encore prendre ses marques à ce nouveau poste. En revanche, certains de ses coéquipiers douteraient des qualités du Munichois. Pas simple à vivre, d’autant que la concurrence n’est pas XXL, sans vouloir manquer de respect aux éléments concernés. Benjamin Pavard est désormais prévenu : il va devoir travailler durement pour espérer retrouver un statut de titulaire indiscutable.
Plus d'infos sur...
Fil info