OM : Yohann Pelé évoque son rôle de doublure et son avenir

Par Mathieu Rault
2 min.

Steve Mandanda toujours en délicatesse avec une cheville, c’est Yohann Pelé qui occupera le but de l’Olympique de Marseille, dimanche, à Limoges, à l’occasion du 32e de finale de Coupe de France face à Trélissac (N2). Une titularisation attendue pour le deuxième gardien de l’OM, habituel remplaçant depuis quatre saisons. En conférence de presse, le vétéran de l’effectif olympien est revenu sur son statut d’éternelle doublure, avec détachement. Il en a également profité pour évoquer son avenir, alors que son contrat arrivera à échéance dans six mois.

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Accepter d’être remplaçant depuis plusieurs saisons ? « C’est un choix personnel. J’avais des propositions. Si je n’étais pas content, je serais parti. Je me sens bien ici, dans le groupe, dans la ville, dans le club, c’est un choix que j’accepte. C’est un grand club, je vis de belles émotions, comme lors de notre épopée en Coupe d’Europe. Je viens tous les jours à l’entraînement avec le sourire. On aspire tous à jouer mais il faut aussi des remplaçants. Ça ne me dérange pas », a-t-il lancé avec le sourire, visiblement satisfait de son statut, avant d’expliquer son rôle dans le groupe d’André Villas-Boas. « J’ai accepté ce rôle de doublure, je joue le jeu à fond, j’essaie de pousser tout le monde, je suis le plus âgé de l’effectif (il aura 38 ans en novembre, ndlr), j’essaie d’aider les jeunes, de leur apporter des conseils. Je travaille plus à l’entraînement pour compenser le manque de compétition. Le jour où on fait appel à moi, je suis prêt. Si je lâche à l’entraînement, ce sera plus dur si je dois entrer en cours de match ». En juin, l’Albatros arrivera au terme de son contrat dans la cité phocéenne. Mais pour le moment, il n’y pense pas. « Je n’y pense pas plus que ça (à la fin de son contrat en juin, ndlr). J’essaie de profiter de ce que je vis en ce moment, il nous reste six mois excitants à vivre, je ne me pose pas de question, je vis au jour le jour, on verra au mois de juin ce qu’il se passera, c’est trop tôt pour en parler pour le moment ».

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