Présent à Saint-Étienne aux côtés de Zinedine Zidane pour le match contre la pauvreté, la légende brésilienne Ronaldo est revenue sur les débuts de son ami en tant qu'entraîneur.

Le match contre la pauvreté organisé lundi dernier à Saint-Étienne a été le théâtre des retrouvailles entre Ronaldo et Zinedine Zidane, deux anciens coéquipiers du Real Madrid restés amis dans la vie. L'occasion était belle donc pour demander l'avis d'Il Fenomeno sur les débuts d'entraîneurs de Zizou. Une nouvelle vie de coach que le Brésilien n'entend toutefois pas embrasser. « Ce n'est pas quelque chose que j'ai dans la tête. Ce serait revenir en arrière, car un entraîneur vit dans la même routine qu'un joueur », a-t-il déclaré à L'Equipe.
Une peur de la routine que Ronaldo n'a pas vraiment pour ZZ. Mieux, le champion du monde 2002 voit son ami triompher sur le banc. « Oui, mais à la différence de moi, c'est quelque chose qui lui plaît. Zizou a beaucoup de patience avec tous les jeunes. Et ça, c'est très important. Moi, je ne me sens pas préparé pour faire ça. (…) Je suis sûr qu'il dirigera un jour l'équipe de France et qu'il réussira. Il comprend bien le football et il possède cette pédagogie pour l'enseigner. Ce qui, pour un entraîneur, est fondamental. » Coach d'une Castilla sixième de son championnat, Zidane appréciera le compliment.
Optimiste en ce qui concerne l'avenir de l'ancien numéro 10 des Bleus, Ronaldo l'est également avec le Paris Saint-Germain. Régulièrement invité au Parc, Il Fenomeno croit toujours au projet francilien, même si la récente élimination des Rouge-et-Bleu face au Barça a démontré que remporter la coupe aux grandes oreilles ne se fait pas aussi rapidement malgré l'énorme investissement des Qataris. « Je me rends parfois à Paris. Et quand j'y suis, je vais voir des matches du Paris SG. Le club réalise vraiment un beau travail. Mais il a affronté un Barcelone trop fort. (...) Ce sera très difficile (de remporter la LdC). On l'a vu contre le Barça. Mais s'il continue à réussir de belles choses avec ses Brésiliens, c'est possible. » Marquinhos, Lucas et Thiago Silva le croiraient volontiers.
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