PSG : les retrouvailles entre plusieurs joueurs et le coach de Botafogo

La nuit de jeudi à vendredi nous a sans doute offert la plus grande surprise de cette Coupe du Monde des Clubs, pour le moment. Sans pitié face à l’Atletico de Madrid (4-0), le PSG était opposé à Botafogo, écurie brésilienne de gros calibre, mais sur le papier moins impressionnante que les Colchoneros. Et finalement, le football nous a une fois de plus prouvé qu’il n’était pas une science, puisque le Glorioso s’est imposé 1-0. Si les Parisiens n’avaient évidemment pas la tête des meilleurs jours à l’issue de la rencontre, cette partie a été l’occasion pour trois d’entre eux de revoir une vieille connaissance.
En effet, Joao Neves, Gonçalo Ramos et Pacho ont tout trois largement côtoyé Renato Paiva, coach de Botafogo depuis février 2025. Les deux premiers cités avaient évolué sous ses ordres lors de leur passage en catégorie de jeunes à Benfica, du temps où le Portugais officiait chez les Lisboètes. Quand au défenseur central, il a connu le technicien de 55 ans durant un an : Paiva avait entraîné l’écurie équatorienne de l’Independiente entre janvier 2021 et mai 2022, avant que Pacho ne rejoigne Paris à l’été 2024. Dans un entretien accordé à Globo, il a évoqué ces retrouvailles chaleureuses : « Ils n’ont pas besoin de me remercier. S’ils en sont là, c’est avant tout grâce à eux. Ils étaient frustrés par la défaite, mais j’ai senti un peu de bonheur à travers leurs étreintes et leurs paroles. Gonçalo m’a dit : 'Monsieur, je déteste perdre, mais si je dois perdre, alors autant que ce soit contre vous. Je suis très heureux pour vous, car vous méritez vraiment ce qui vous arrive. » Quand à Pacho, il a rendu un bel hommage à son ancien entraîneur : « Il m’a dit: 'J’ai beaucoup rêvé d’être footballeur professionnel, d’atteindre des sommets, mais si vous m’aviez dit que j’y arriverais si vite, je ne l’aurais pas cru. Vous êtes celui qui m’a ouvert les portes pour mes débuts professionnels.' C’est pour ces moments que le travail d’un entraîneur de football vaut la peine. » Un joli moment.
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