Florentino Pérez a été réélu au poste de président du Real Madrid. Le point de départ d'un été qui s'annonce mouvementé.
C'est officiel. Florentino Pérez rempile pour un mandat à la présidence du Real Madrid, comme l'annonce un communiqué sur le site du club. «Comme il ne s'est présentée aucune autre candidature que celle proclamée par la direction sortante et en vertu de l'article 40, alinéa E, point 2 des actuels statuts sociaux du club, D. Florentino Pérez est proclamé président. (...) L'investiture aura lieu le mardi 4 juin à 13h au Palco de Honor du Stade Santiago Bernabéu», peut-on lire.
Une bonne nouvelle pour l'homme fort de la Casa Blanca dans une conjoncture assez compliquée, marquée par la fin de l'ère José Mourinho. Aujourd'hui, le club merengue donne l'impression d'être divisé en interne comme au sein de son vestiaire. Il faudra réagir cet été pour redonner un élan à l'écurie madrilène. Comme souvent, cela passera par la gestion du mercato. Pérez doit d'abord trouver un entraîneur pour prendre la suite du Special One, déjà annoncé à Chelsea.
La piste Carlo Ancelotti est toujours en sommeil. Jupp Heynckes ne s'exprimera pas avant mardi. En attendant, le décideur madrilène et ses équipes doivent trouver les joueurs susceptibles de remettre le club sur le chemin du succès. Après avoir vu filer Neymar au FC Barcelone, le Real est bien conscient qu'il doit frapper un gros coup sur le marché. Gareth Bale a tout de la cible prestigieuse qui pourrait redonner du baume au cœur aux socios.
D'après le Times, Pérez le sait et serait disposé à mettre environ 100 M€ pour tenter de convaincre Tottenham de vendre son Gallois supersonique. Un essai qui, d'après le Telegraph, sera vain, les Spurs ne souhaitant pas s'en séparer. La piste Luis Suarez resterait ouverte, d'autant que Liverpool serait, selon le Guardian, prêt à étudier des offres avoisinant les 60 M€.
Des montants astronomiques nécessaires pour renouveler un effectif profondément marqué par les méthodes de José Mourinho. On pense notamment à Iker Casillas et ses concurrents Diego Lopez et Adan par exemple. Le chantier s'annonce très compliqué. Malgré ses pleins pouvoirs confirmés, Florentino Pérez ne devra pas se tromper cet été pour repartir vers les sommets...
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