Ligue 1

OM : le stage de Roberto De Zerbi à Rome a absolument tout changé !

En pleine tempête sportive et émotionnelle, l’Olympique de Marseille a trouvé son calme loin du tumulte du Vélodrome. En avril, le club phocéen a effectué deux stages à Rome sous la houlette de Roberto De Zerbi, un choix aussi surprenant que salvateur. Entre cohésion retrouvée, discours recentré et déclic mental, ce passage par la capitale italienne a marqué un tournant dans la saison olympienne. Car depuis ce virage romain, l’OM a retrouvé son allant, enchaînant les victoires et relançant avec autorité sa course à l’Europe.

Par Valentin Feuillette
4 min.
Roberto De Zerbi @Maxppp

Dans une saison marquée par l’instabilité et les résultats en dents de scie, l’Olympique de Marseille a opéré un virage inattendu mais décisif avec ses deux stages organisés à Rome en avril. Plus qu’un simple regroupement sportif, ces retraites italiennes ont permis à l’effectif de se recentrer, d’évacuer les tensions internes et de renforcer la cohésion d’un groupe fragilisé par les blessures et les changements d’entraîneur. Sous l’impulsion de Roberto De Zerbi, ce choix de couper avec l’environnement marseillais, souvent pesant en période de crise, a agi comme un électrochoc psychologique. Loin du Vélodrome et de la pression médiatique, les joueurs ont retrouvé une forme de sérénité, de solidarité, et surtout une nouvelle énergie collective. C’est dans cette atmosphère plus apaisée que le groupe a pu remettre à plat les priorités : relancer la dynamique et accrocher coûte que coûte une place européenne.

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Les résultats parlent d’eux-mêmes depuis ce fameux passage à Rome : l’OM enchaîne les solides résultats, avec notamment une prestation référence contre Brest (4-1) et un point décisif à Lille (1-1), deux concurrents directs dans la course à l’Europe. On observe un renouveau aussi bien tactique que mental : une équipe plus engagée, des leaders réguliers comme Gouiri et Rabiot, et une intensité collective qui rappelle les grandes heures marseillaises. Le stage romain a ainsi servi de point de bascule, transformant une équipe moribonde en prétendante sérieuse à l’Europe, voire à la Ligue des Champions si la dynamique se poursuit. Dans un sprint final toujours indécis, ce pari inhabituel de s’exiler à l’étranger apparaît aujourd’hui comme l’un des coups de génie de la direction marseillaise — preuve que parfois, le chemin vers la victoire passe par une pause salutaire loin des projecteurs.

Une troisième Dolce Vita ? Le groupe dit oui

« Si on retourne à Rome ? Je ne sais pas, il faut que vous demandiez aux joueurs, ils vont décider, on est une démocratie ». En ces mots, Robert De Zerbi n’a pas fermé la porte à un nouveau stage en Italie pour continuer à ressouder son groupe. Il a d’ailleurs ajouté en conférence de presse : «Rome nous a fait du bien. Le climat était à l’opposé de ce qu’on a connu mais je ne sais pas si on va repartir à Rome. On peut y aller comme aller à New York ou rester enfermé toute la semaine chez nous… Ça ne me pose pas de problèmes». Ce sera aux joueurs de décider et les premiers interrogés ne semblent pas être contre cette idée : «oui, je pense qu’il nous a un peu rapprochés en étant ensemble pendant deux semaines. C’était plutôt bien et j’ai l’impression qu’il a fait beaucoup de bien à l’équipe. Je ne sais pas, on verra ce que les entraîneurs en disent, mais on est pleinement concentrés sur la Ligue des champions», a expliqué Mason Greenwood en zone mixte hier soir. Ulisses Garcia a aussi expliqué les bienfaits de ce stage.

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«Oui, c’est vrai, on travaille comme je l’ai dit, on fait bien les choses et c’est important pour nous de continuer. Et à ce stage aussi, ça nous a permis de recevoir les liens, de pousser ensemble et de bien travailler. Alors, pour ma part, ça ne me dérange pas du tout. Maintenant, on va voir comment ça va se passer. C’est vrai que le temps, il est un peu court, vu que demain on a libre de partir mardi, de revenir aujourd’hui. Ça va être un peu compliqué, mais on verra qu’est-ce qui va se passer». Le capitaine Leonardo Balerdi aussi a défendu Roberto De Zerbi et ses méthodes : «c’est ça que l’on a cherché à Rome, la cohésion entre nous, de faire des choses ensemble. Et je pense qu’on s’approche un peu plus, c’est important. Mais après, on a travaillé fort, parce que c’est ça aussi qu’on est allé chercher. Et ça se voit, ça se voit dans les efforts, dans toutes les choses. De Zerbi ? Notre relation est mieux que tout». Même sans reconnaissance aux Trophées UNFP, son impact est bien réel : Marseille joue mieux, gagne plus, et s’est remis à rêver — preuve que la méthode De Zerbi commence à porter ses fruits au meilleur moment de la saison.

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