Ligue 1

PSG : Leandro Paredes et Angel Di Maria racontent leur Diego Maradona

Par Alexis Pereira
2 min.
Leandro Paredes ici sous le maillot du PSG face à Serge Gnabry @Maxppp

Le Paris SG a observé une minute d'applaudissements ce jeudi lors de la séance d'entraînement en hommage à Diego Armando Maradona. Au sortir de cette session, Leandro Paredes et Angel Di Maria, deux des Argentins du club de la capitale, ont raconté leur émotion suite à la disparition du Pibe de Oro. «C’est une triste nouvelle pour toute l’Argentine, mais aussi le monde entier, pour tous ceux qui aiment le football, ceux qui aiment Diego. Aujourd’hui, il repose en paix, j’envoie mes condoléances et mes pensées à sa famille. Je crois que le souvenir que nous garderons de lui, c’est ce joueur qui était toujours heureux et souriant quand il entrait sur une pelouse. Et tout ce qu’il a pu réussir sur le terrain aussi, il laisse un héritage incroyable. J’ai eu la chance de le connaître après mon premier match en L1 en Argentine, il m’a dédicacé un maillot. Ce que Diego a donné est incroyable, et pour les amoureux du football, il a été génial. La première fois que je l’ai vu, j’ai été totalement paralysé, je n’ai rien pu dire, je n’ai pas pu exprimer ce que je ressentais parce que l’avoir devant moi était quelque chose d’incroyable. Le charisme qu’il dégageait était fou», a confié le milieu formé à Boca Juniors.

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«Grâce à Dieu, j’ai eu l’opportunité de vivre un Mondial avec lui. Il est venu me voir pour la première fois au Portugal, quand je jouais à Benfica. Je l’ai rencontré à l’hôtel, il est ensuite venu me voir en match et m’a finalement appelé en sélection d’Argentine. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais, j’ai dîné avec lui, j’avais 22 ans, j’étais très jeune… L’avoir devant moi, c’était une expérience unique. Il était un entraîneur à part. Avec une personnalité incroyable. Il venait souvent nous voir dans nos chambres, la nuit, pour nous raconter de vieux matches… C’était différent de ce que j’avais vécu avec les autres entraîneurs. Il te touche directement au cœur. Il nous a fait sentir plus forts. J’ai vécu 20 jours de suite avec lui pendant le Mondial, il avait toujours du temps pour nous, toujours un mot pour nous ou un moment pour nous faire un câlin. C’est quelque chose d’unique», a lui partagé el Fideo, forcément touché.

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