Euro féminin

Euro 2025 (F) : la Suisse a organisé l’édition la plus impressionnante de l’histoire

L’Euro féminin 2025, organisé en Suisse, a mêlé exploits sportifs, surprises de taille et retombées médiatiques record. Entre la percée inattendue de l’Italie, la déception française et le sacre spectaculaire de l’Angleterre face à l’Espagne, la compétition a confirmé le statut incontournable du football féminin en Europe.

Par Valentin Feuillette
4 min.
Angleterre Euro 2025 @Maxppp

L’Euro féminin 2025 en Suisse restera gravé dans les mémoires comme un tournoi incroyable et historique. Organisé dans huit villes suisses, le tournoi s’est déroulé dans un cadre alpin unique, ce qui a donné un coup de fouet à cette compétition en pleine croissance. Bien que les équipes favorites étaient attendues, l’Italie a créé la surprise en atteignant les demi-finales, grâce à une Cristiana Girelli brillante et à un jeu d’équipe audacieux. Par contre, la France a encore déçu, tombant en quart de finale face à une Allemagne solide et dominante physiquement, malgré une équipe tricolore pleine de talents. L’affluence dans les stades, l’ambiance survoltée dans les fanzones et la couverture médiatique exceptionnelle ont confirmé que le foot féminin est maintenant un événement majeur du sport européen.

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Mais c’est la finale entre l’Angleterre et l’Espagne qui a vraiment mis le feu à cette édition. Dans un match à couper le souffle, les Lionesses ont pris leur revanche après leur défaite contre les Espagnoles en finale de la Coupe du monde 2023. Devant un stade de Bâle plein à craquer et une audience record à travers l’Europe, l’Angleterre s’est imposée lors d’un match intense, avec des buts spectaculaires et des gestes techniques qui ont fait chavirer les supporters. Cette victoire offre à l’Angleterre son deuxième titre européen et récompense une génération talentueuse de joueuses comme Alessia Russo et Lauren James. Au-delà du titre, cette finale a montré à quel point le foot féminin a changé : plus rapide, plus tactique, plus populaire et maintenant au centre des intérêts des grandes entreprises et des médias européens.

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Un Euro historique pour tout le monde

L’Euro féminin 2025 a cartonné et c’est le moins que l’on puisse dire. Avec plus de 460 000 mentions sur les réseaux sociaux et pas moins de 89 315 articles dans la presse, on peut dire que l’événement a fait le buzz à l’échelle européenne, voire mondiale. On parle de 72,2 milliards d’impressions, ce qui montre bien l’énorme vitrine que la compétition représente pour les marques. L’ambiance était super positive avec près de 86 % de commentaires favorables, et ça a donné l’occasion à plein de sponsors de lancer des campagnes originales, attirant un public de plus en plus nombreux et passionné par le foot féminin. D’ailleurs, un fait peut en surprendre plus d’un mais l’Euro féminin 2025 a tapé plus fort que la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en termes de couverture médiatique. La preuve que le sport féminin prend de l’ampleur. Joueuses, sponsors, associations, tout le monde y a gagné. Cet Euro 2025 restera dans les annales du foot féminin.

Adidas se place numéro un en termes d’engagement sur les réseaux, avec 177 090 interactions grâce à sa campagne «You Got This», qui misait sur le récit d’histoires inspirantes. L’accent mis sur les nouveautés, comme les crampons F50 Sparkfusion adaptés aux femmes et le ballon Konektis avec des capteurs pour la VAR, confirme la position de leader de la marque. Swisscom, de son côté, a joué la carte locale et de proximité pour transformer son rôle de partenaire télécom en atout. Ils ont fait le buzz sur TikTok et se sont bien intégrés dans le paysage suisse. Hublot a préféré miser sur le prestige, en s’affichant avec des stars comme Ada Hegerberg ou Aitana Bonmatí, preuve du lien qui se crée entre le luxe et le sport féminin. Niveau visibilité dans les médias traditionnels et sur les réseaux, Lidl a raflé 47 % des mentions, grâce à une stratégie qui a bien marché dans plusieurs pays d’Europe. Derrière, on retrouve AXA (15 %) et Visa (12 %), qui ont profité d’une communication bien huilée et de relais efficaces, en misant sur des marchés clés comme la France, l’Espagne ou l’Allemagne.

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L’étude Onclusive va plus loin dans son analyse et précise notamment qu’Amazon, Unilever ou EA Sports sont aussi dans le coup, avec pas mal de mentions grâce à des publications qui ont tourné en masse. Ça montre le potentiel de viralité de leurs campagnes, même s’ils étaient moins présents en tant que partenaires officiels. Sur le terrain, Cristiana Girelli (Italie), Alexia Putellas (Espagne) et Alessia Russo (Angleterre) ont fait craquer les fans, prouvant qu’elles sont de vraies ambassadrices du foot féminin en Europe. Mais derrière ces stars, il y a plein d’autres talents qui font vibrer les supporters, comme Lauren James ou Ada Hegerberg. Côté géographie, l’Angleterre (14,34 %), l’Espagne (14,05 %) et la France (10,23 %) sont les pays qui ont le plus réagi sur le web, ce qui montre l’importance de ces territoires dans l’influence du tournoi. Tout ça prouve que le foot féminin est de plus en plus international et que les marques savent comment toucher différents publics avec des messages ciblés, inspirants et pour tous. Le football féminin se développe indéniablement…

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