Enquête contre le PSG : l’ancien conseiller de Nasser al-Khelaïfi sort du silence !

Par Valentin Feuillette
3 min.
Nasser Al-Khelaïfi lors d'une conférence de presse @Maxppp

Le PSG, à travers son président Nasser al-Khelaïfi, se trouve une nouvelle fois dans l’œil du cyclone. L’ancien conseiller personnel du président du PSG, Hicham Bouajila, est revenu sur sa plainte contre le club parisien pour « travail dissimulé ».

Alors que Nasser al-Khelaïfi est déjà touché par plusieurs dossiers judiciaires, un nouveau scandale s’est greffé au quotidien du président parisien. En effet, une enquête préliminaire a été ouverte le 16 janvier dernier par le parquet de Paris pour « travail dissimulé » à l’encontre du PSG par le biais de son dirigeant qatari. Une suite logique après la plainte déposée le 13 décembre 2022 par Hicham Bouajila, un ancien conseiller personnel de Nasser al-Khelaïfi : «La plainte déposée a été jugée suffisamment sérieuse pour qu’une enquête préliminaire soit ouverte. Et les documents produits étayent, à nos yeux, la commission de l’infraction, par l’intermédiaire d’une fraude dans le montage juridique de cette relation de travail», avait alors expliqué l’avocat de la victime, Me Bertrand Repolt, dans les colonnes de L’Equipe.

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«Il n’a jamais joué le moindre rôle auprès de beIN, du PSG et de Nasser al-Khelaïfi - encore moins en tant que proche conseiller - et il n’a jamais effectué de "missions officielles"», s’est alors défendu le président du PSG, à travers une source de Qatar Sports Investments (QSI), le fonds propriétaire du PSG, qualifiant même Hicham Bouajila de «menteur en série» au point où le club de la Capitale s’est senti obligé d’ouvrir un dossier de discrédit afin de contrer les accusations de l’ancien conseiller du président parisien. D’après les documents, une lettre d’embauche datée du 20 février 2016 et adressée par un certain «NAK», parle d’un salaire avoisinant les 7 680 euros qui devait englober des indemnités pour le logement, les transports et les frais de bouche.

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Hicham Bouajila ne mâche pas ses mots !

Premier document faisant office de preuve : un contrat d’embauche signé en juillet 2015 pour un poste de « professeur de tennis » avec l’académie de tennis Smash, située à Doha. Un moyen d’habiller sa véritable fonction et de faire porter sa rémunération par une autre société que celle pour laquelle il travaillait réellement. Mais Bouajila accuse le club de ne lui avoir jamais remboursé de nombreux frais pour la réalisation de ses missions : «C’est bizarre : le jour où j’ai porté plainte contre eux, je suis devenu infréquentable. J’ai des dizaines de photos et de témoignages certifiés qui attestent de ma présence au sein du club. Ils disent qu’ils ne me connaissent pas et ils vont chercher des trucs sur moi… Je m’étonne qu’ils tombent si bas. S’ils sont sereins, qu’ils laissent la justice faire son travail. Le PSG n’est pas un club de foot, c’est un lobby politique avec une force primordiale : l’argent», a alors affirmé Monsieur Bouajila ce lundi chez nos confrères de L’Equipe

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Dans la suite de son entretien, l’homme d’affaires de 47 ans, de nationalité tunisienne, ne cache pas son implication directe dans certains épisodes du PSG comme le retour des Ultras en Tribune Auteuil ou encore les négociations de prolongation avec Adrien Rabiot. Il revient également sur le climat anxiogène qui règne dans le club parisien : «Ils pensent qu’ils sont intouchables. Je tiens à rappeler que le système de kafala (un système global normalement aboli par le Qatar qui empêche l’autonomie des travailleurs étrangers les verrouillant à leur employeur, ndlr) n’existe pas en France. Je crois encore au pays de Voltaire, Rousseau et Jaurès. Je me battrai jusqu’au bout, pour toutes les personnes lésées. Et Nasser sait que je ne laisserai pas tomber. Je n’ai peur de personne», a ensuite conclu Bouajila. Ce dernier a également confirmé avoir réalisé des missions à caractère politique pour le Qatar.

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