Monaco justifie le licenciement surprise de Niko Kovac

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Niko Kovac lors de la réception du Stade Rennais mi-décembre 2021 @Maxppp

Un an et demi après son arrivée sur le Rocher, l'entraîneur croate a été viré sans ménagement cet hiver. Et voici pourquoi l'ASM a décidé de mettre un terme à son aventure princière.

Décidément, les hivers sont rudes pour les entraîneurs de Ligue 1. L’an dernier, le Paris Saint-Germain avait choisi de se séparer de Thomas Tuchel la veille de Noël. Comme cadeau, on a vu mieux. Cette année, c’est l’AS Monaco qui a fêté le Nouvel An en congédiant sèchement Niko Kovac le 1er janvier dernier (via un communiqué très succin, sans remerciements), avant de le remplacer deux jours plus tard par le Belge Philippe Clement. Sixième du classement de Ligue 1, l’ASM a créé la surprise.

La suite après cette publicité

Alors, forcément, la conférence de presse de présentation de l’ancien coach du Club Bruges a été l’occasion pour les journalistes d’interroger le directeur sportif monégasque, Paul Mitchell, sur les raisons de ce départ soudain. Et voici la réponse du Britannique. « Nous avons fait le point, notamment avec l’actionnaire majoritaire. Cette analyse nous a menés à cette décision : le potentiel, les objectifs, l’ambition de ce club n’étaient pas satisfaits. On a senti qu’il fallait faire un changement », a-t-il déclaré, avant d’expliquer plus clairement que le bilan, notamment comptable, avait été fatal à Kovac.

À lire Monaco : Youssouf Fofana ne pense pas à la Ligue des Champions

Pas une seule fois dans le top 5 cette saison

« On respecte le travail que Niko a fait ces 16 derniers mois. Nous avons ensemble construit des fondations solides de notre projet. Mais les performances depuis cet été jusqu’à Noël nous ont montré qu’on n’exprimait pas tout notre potentiel. En première partie d’année, nous avions montré des signaux encourageants positifs, on a considéré qu’on avait une longueur d’avance pour démarrer cette saison. On a eu aussi le soutien indéfectible de notre actionnaire pour garder tous nos meilleurs joueurs et nous renforcer. Mais on n’a pas figuré une seule fois dans le top 5 depuis le début de la saison. On a senti qu’on devait augmenter cette capacité pour exploiter le potentiel de l’ASM. En Angleterre, on dit souvent qu’il faut être le rival du favori, et aujourd’hui on est à 17 points du favori en L1. Cet écart est beaucoup trop important. »

La suite après cette publicité

Le cas Kovac réglé, Mitchell a conclu son intervention en expliquant le choix Clement. « De par notre partenariat avec le Cercle Bruges, on a un oeil sur la Belgique. Le profil de Philippe nous a paru comme le bon, un serial winner. (…) Le profil de Philippe est clair. Il a travaillé dans un club (Club Bruges) qui a beaucoup de similitudes avec le nôtre. Un club dans lequel il a mis les joueurs au centre du projet. Cette ambition d’obtenir des résultats tout en réussissant le développement de ses joueurs. Le travail qu’il a effectué là-bas démontre que nous sommes sur la même longueur d’onde. Nous pensons que Philippe est la bonne personne pour nous faire franchir un nouveau palier. » Premier élément de réponse le week-end prochain à Nantes ?

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité