Europa League : la douce revanche d’Unai Emery

Par Alexis Pereira
3 min.
Unai Emery soulève sa 4e Europa League @Maxppp

Unai Emery a décroché la quatrième Europa League de sa carrière avec Villarreal. Une revanche qui ne dit pas son nom.

Et de quatre. Unai Emery est entré dans l'histoire ce mercredi soir en remportant la quatrième Europa League de sa carrière d'entraîneur. Son Villarreal s'est imposé au bout du suspens en finale contre Manchester United (1-1, 11 t. a. b. à 10). Un magnifique cadeau pour sa 100e en C3 (32 de plus que n'importe quel autre entraîneur). Une formidable revanche face à une écurie de Premier League, après avoir sorti son ex Arsenal en demi-finale.

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«Pour Unai Emery, c'est une quatrième victoire dans la compétition et un nouveau triomphe pour insinuer qu'Arsenal s'est trompé en le virant. Tourné en ridicule parce qu'il disait "good ebening", il va célébrer toute la nuit», peut-on lire dans les colonnes du Telegraph. «Alors, il a dit "ebening" avec un accent amusant dans une langue qui n'est pas la sienne. C'est ça, vraiment ? Évidemment, les résultats d'Emery à Arsenal n'ont pas été les meilleurs, mais Mikel Arteta démontre qu'en avoir avec ce club peut être très compliqué», lâche le Mirror, avant d'insister.

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L'Angleterre s'incline

«L'Espagnol est un excellent manager et un tacticien de haut niveau en Europe et il ne serait pas surprenant de le voir atterrir dans un club plus huppé que Villarreal». Comme une forme de mea culpa en provenance d'outre Manche. À l'issue de la rencontre, l'Ibère, lui, s'est défendu d'être revanchard sur ses dernières expériences. «J'insiste, ce n'est pas du tout une revanche sportive», a-t-il lâché.

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Ce jeudi, le coach du sous-marin jaune est porté aux nues en Espagne. «Unai Emery est unique», lâche El Mundo. Pour Marca, recruter l'ancien coach du Paris SG (2017-2019) cet été a été un coup de maître. «Fernando Roig (le président) voulait franchir un cap. Il souhaitait gagner l'Europa League et il a opté pour recruter l'entraîneur avec le plus de finales disputées dans la compétition plutôt que de conserver Javi Calleja, un bon entraîneur, qui était passé chez les jeunes et avait été joueur», explique le quotidien sportif.

L'Espagne le célèbre

El Periodico Mediterraneo, journal local, salue sa démonstration tactique. «Emery a ajouté des poumons à un Villarreal qui semblait accuser le coup. La réorganisation en 4-4-2 est arrivée avec les entrées de Coquelin, Alcacer et Moi Gomez. Équilibre au tableau d'affichage et sur le terrain... jusqu'à la prolongation. Emery a vu juste avec tous ses changements, Solskjaer n'a pas bougé sur son banc», souligne la publication.

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De la chance ? Non du travail. «Avec mon staff, j'ai analysé 17 matches de Manchester. C'est du travail, rien de plus», a répondu le technicien aux journalistes, encore euphorique dans la nuit de Gdansk, en Pologne. La saison prochaine, Unai Emery pourra prouver, face au gotha européen, qu'il a aussi le talent pour aller loin, aussi, en Ligue des Champions, effaçant ses tristes souvenirs de remontada avec le PSG à Barcelone en 2017 (6-1).

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