Ligue 1

PSG : Ibra face à sa malédiction

Décrit comme un homme imbus de sa personne et râleur auprès de ses coéquipiers, Zlatan Ibrahimovic ne serait pas vraiment l'homme à qui cette image colle à la peau.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG Marco Verratti Maxppp

Si vous êtes joueur du Paris Saint-Germain, mieux vaut être en bons termes avec Zlatan Ibrahimovic. Poussé vers la sortie pour s’être brouillé avec le Suédois à l’entraînement, Nenê peut en témoigner. Mais le Scandinave n’est pas le tyran du vestiaire parisien. Recruté par le Paris Saint-Germain pour être la pointure de classe mondiale tant attendue par les Rouge-et-Bleu, l’ancien Rossonero sait aussi prodiguer de précieux conseils. « C’est un vrai et bon professionnel. Suivre son exemple ne peut qu’aider les autres à progresser. Il peut être agressif dans ses conseils, mais c’est toujours de manière positive. Il n’a pas forcément une manière calme de parler, mais son intention est toujours bonne. Il incarne une motivation et une envie de gagner qui apportent beaucoup au groupe », a confié Carlo Ancelotti dans des propos relayés par L’Équipe.

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Ibra est-il un papa poule auprès de ses coéquipiers les plus jeunes ? « C’est un râleur sur le terrain, mais c’est surtout un super conseiller. Moi, il me dit toujours de jouer plus vite vers l’avant. Il m’a vraiment aidé à progresser. Il n’est pas avec nous comme on le décrit. Il est proche », souligne Blaise Matuidi. Même discours chez un Marco Verratti un brin chambreur. « Non, ça dépend si je lui fais une bonne passe ou pas. Et, si elle n’est pas bonne, il peut se fâcher. Mais il m’aide beaucoup dans mon jeu. C’est un grand joueur qui donne le maximum. Jouer avec lui ne peut être qu’un avantage. »

Conseiller de choix, Ibrahimovic devra toutefois s’employer ce soir. En effet, s’il brille dans tous les championnats dans lesquels il est passé, le Suédois peine à se montrer aussi efficace en Ligue des Champions. Pour preuve, L’Équipe indique que sur les 30 buts inscrits en 92 matches de LdC, Ibra n’en a marqué que 4 (soit 13%) à partir des huitièmes de finale. De retour dans le top 16 européen, nul doute que le PSG espère que son géant vaincra le signe indien, et ce, dès ce soir à Valence.

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