Luis Rubiales annonce sa démission de la Fédération espagnole

Par Samuel Zemour - Maxime Barbaud
2 min.
Luis Rubiales, le président de la "Real Federación Española de Fútbol" @Maxppp

Forcé de présenter sa démission après le tollé du baiser forcé à Jennifer Hermoso sur le podium du Mondial, Luis Rubiales a présenté sa démission. Un geste qu’il a ensuite justifié.

Il a donc fini par céder. Depuis plusieurs jours, la rumeur enflait en Espagne sur la démission à venir de Luis Rubiales. Depuis le baiser forcé à la capitaine espagnole, Jenni Hermoso, sur le podium lors de la remise des trophées de la Coupe du Monde en Australie, Luis Rubiales apparaissait de plus en plus isolé. Son geste a créé un tollé en Espagne et dans le monde. Même la FIFA a annoncé l’ouverture d’une procédure disciplinaire et la Fédération Espagnole, qui l’avait d’abord soutenu, lui avait finalement demandé de se retirer.

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Le président de la Fédération Espagnole de Football a donc profité d’une interview accordée au journaliste britannique Pierce Morgan ce dimanche pour présenter sa démission. Outre la FIFA, Jenni Hermoso elle-même avait réclamé des sanctions exemplaires dans un communiqué. Puis les présidents de la Liga ont pris la parole, enfonçant un peu plus le dirigeant. Sa position devenait intenable. Après 5 ans à la tête de l’instance, il a fini par rendre son tablier, comme c’était attendu. Il en a profité pour exprimer publiquement ses regrets à travers un communiqué envoyé à Pedro Rocha, le nouveau président de la RFEF.

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Rubiales était dos au mur

«Aujourd’hui, à 21h30, j’ai transmis au Président en exercice, M. Pedro Rocha, ma démission du poste de Président de la RFEF. Je l’ai également informé que j’ai fait de même pour mon poste à l’UEFA afin que mon statut de vice-président soit remplacé. Après la suspension rapide de la FIFA et les autres procédures engagées contre moi, il est clair que je ne pourrai pas reprendre mon poste. Le fait d’attendre et de s’accrocher ne va pas contribuer à quelque chose de positif, ni pour la Fédération, ni pour le football espagnol. Entre autres, parce qu’il y a des pouvoirs qui empêcheront mon retour. Il y a la gestion de mon équipe et, surtout, le bonheur que j’emporte avec moi pour l’énorme privilège de ces plus de 5 ans à la tête de la RFEF», a-t-il expliqué, dans le communiqué transmis aux médias espagnols.

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«Je ne veux pas que le football espagnol soit lésé par cette campagne disproportionnée et, surtout, je prends cette décision après m’être assuré que mon départ contribuera à la stabilité, dans le rêve de 2030, qui amènera le plus grand événement du monde dans notre pays», a ajouté Rubiales. Sans adresser de message, ni même de mention envers Jenni Hermoso, l’ex-président de la RFEF assure «qu’il fera tout ce qui est en mon pouvoir pour faire triompher la justice. Mes filles, ma famille et les personnes qui m’aiment ont subi les effets d’une persécution excessive, mais il est également vrai que dans les rues, de plus en plus chaque jour, la vérité l’emporte. Merci à tous ceux qui m’ont soutenu en ce moment».

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