Supercoupe d’Espagne : Vinícius Júnior humilie le Barça et offre le titre au Real Madrid

Par Jordan Pardon
3 min.
Vinicius avec le Real Madrid @Maxppp

Confronté comme l’an passé au Real Madrid en finale de Supercoupe d’Espagne, le Barça a cette fois subi la loi de son rival éternel. Impuissant face à un Vinicius rayonnant et auteur d’un triplé, le club catalan s’est incliné 4-1.

Un an après avoir triomphé face à son éternel rival le Real Madrid (3-1), déjà à Riyad mais à quelques encablures de l’Al-Awwal Park (la rencontre s’était jouée au King Fahd Stadium), le Barça avait ce dimanche l’occasion de promouvoir son statut de candidat à sa propre succession. Déjà vainqueur de la Supercoupe d’Espagne à 14 reprises, le club catalan défiait des Madrilènes rassérénés, bien mieux en point, et invaincus depuis près de quatre mois. Au bout du compte, la loi du plus fort a prévalu, même si l’on imaginait une rencontre au départ bien plus équilibrée. Bousculés d’entrée, transpercés en transitions, les joueurs de Xavi ont subi la loi de leur adversaire et se sont logiquement inclinés 4-1. Il n’aura d’ailleurs pas fallu bien longtemps avant de voir les deux principales menaces madrilènes, Vinicius Junior et Jude Bellingham, s’illustrer.

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Dès la 7e minute de jeu, le Brésilien, servi dans la profondeur par l’Anglais, profitait d’un espace béant pour éliminer Pena et ouvrir le score (7e, 1-0). Trois minutes plus tard, il pouvait à nouveau remercier l’alignement douteux de la défense barcelonaise. Sur un service de Rodrygo, il poussait le ballon au fond des filets pour corser l’addition (10e, 2-0). Des situations, plus que des occasions, le Barça s’en créait, à l’image de Pedri ou encore Gundogan. Finalement, le court instant de révolte était donné par Lewandowski. Sur un second ballon à l’entrée de la surface, le Polonais déclenchait une superbe reprise de volée laissant Lunin sans défense (33e, 2-1). Court, car Vinicius, sur un nuage ce soir, s’offrait un triplé cinq minutes plus tard. Déséquilibré par Araujo dans la surface, le Brésilien se faisait justice sur penalty et s’offrait un troisième «SIU» en clin d’œil à Cristiano Ronaldo.

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Au retour des vestiaires, on était en droit d’espérer voir un Barça débarquer avec de nouvelles intentions. Si Xavi a probablement passé un savon à ses joueurs à la pause, la greffe n’a en tout cas jamais pris. Dépassés, les Catalans ont même concédé un quatrième but peu de temps après. Toujours aussi déroutant, Vinicius a continué de donner des vertiges à Ronald Araujo, pas loin du malaise vagal et finalement expulsé pour une intervention en retard sur le Brésilien, à l’image de sa prestation. Dans tous les bons coups ce soir, Vinicius était d’ailleurs impliqué sur le but de Rodrygo, bien aidé, il faut le dire aussi, par le renvoi catastrophique d’un Jules Koundé en grandes difficultés ces dernières semaines.

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Autre symbole de cette période trouble traversée par le Barça : le coaching ou plutôt non-coaching de Xavi, dont le projet de jeu reste à ce jour résolument illisible. Les trois entrées simultanées de Fermin Lopez, Joao Felix et Lamine Yamal à l’heure de jeu sont par ailleurs significatives de la pénurie d’idées rencontrée par le technicien catalan. En fin de rencontre, son équipe aurait même pu voir l’addition s’alourdir si Brahim Diaz, puis Jude Bellingham et sa frappe sur le poteau, avaient été accompagnés par un soupçon de réussite. Déjà fragilisé depuis un moment, Xavi voit encore son crédit s’étioler après une telle déconfiture face à son rival historique. Les semaines qui arrivent s’annoncent agitées. Mais pendant ce temps-là, le Real Madrid savoure cette 13e Supercoupe d’Espagne, son 98e titre.

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