Ligue 1

OM : mais où est passé le 4-4-2 ?

Contre l'Angers SCO, on a retrouvé l'OM spectaculaire. C'était la seule et unique fois que Sampaoli alignait un 4-4-2 losange. Mais, depuis, il a disparu.

Par Constant Wicherek
3 min.
Jorge Sampaoli lors du match Angers-OM @Maxppp

L'Olympique de Marseille connaît une petite crise de résultat. Pire encore, les Marseillais peinent vraiment à développer un jeu offensif et enthousiasmant depuis maintenant quelque temps. Au début de saison, c'était la folie, Pau Lopez encaissait des buts, mais Cengiz Ünder et Dimitri Payet savaient toujours comment répondre.

La suite après cette publicité

Le point de bascule se situe aux alentours de la rencontre face au RC Lens (2-3) à l'Orange Vélodrome. Traumatisé par les transitions, spécialités de Ligue 1, Jorge Sampaoli mettait en place une équipe plus clinique, plus dans le contrôle et forcément moins spectaculaire et dévastatrice.

La suite après cette publicité

Un 4-4-2 et puis s'en va

Oui, mais voilà, après une piètre rencontre face à l'Olympique Lyonnais, «El Pelado» essayait autre chose contre l'Angers SCO. Un 4-4-2 losange avec des latéraux offensifs (Sead Kolasinac et Pol Lirola), Dimitri Payet en numéro dix et Cédric Bakambu et Arkadiusz Milik positionnés sur le front de l'attaque. L'OM a certes encaissé deux buts rapidement avant de remonter et de venir l'emporter sur le score de 5-2.

On s'attendait alors à revoir ce système qui avait tant apporté offensivement et tant plu à l'Orange Vélodrome. Mais, que nenni. Depuis, l'OM a connu des défaites (Nice, Clermont), un nul (Troyes) et deux victoires bien payées contre Qarabag en Ligue Europa Conference. Contre l'équipe azérie, du moins au retour, Sampaoli a expliqué avoir mis en place ce 4-4-2.

La suite après cette publicité

Il aurait essayé à Bakou contre Qarabag...

Mais, vu du stade, cela ressemblait plutôt à un 4-3-3 avec un faux neuf (Payet) et deux ailiers qui rentraient (Dieng et Bakambu) vers l'axe dans leurs appels. Forcément, avant de recevoir l'AS Monaco, dans l'un des deux gros matches de ce mois de mars (l'OM accueillera aussi Nice), l'Argentin a été interrogé sur le sujet.

« On a essayé de jouer dans ce système face à Qarabag avec Dimitri dans la partie haute de ce losange et des ailiers qui repiquaient vers le centre pour avoir de la profondeur. Je pense que le match face à Clermont, si on le regarde à partir de la 18e, on a eu une bonne présence, il nous a manqué la finition. C'est le début qu'on a tout le temps. Contre Troyes, on aurait pu gagner, on n’avait pas de volume offensif, on a eu un voyage stressant, on se fait égaliser à la fin », a-t-il commencé par expliquer. Avant de poursuivre.

La suite après cette publicité

Milik parfait dans ce système ?

« C'est à nous de retrouver notre meilleure version de l'OM dans cette dernière ligne droite. Il faut être plus tranchant défensivement, on n’a pas été bon défensivement contre Angers, cela aurait pu être le pire match de la saison. On a profité des moments que nous offre le football. Ce qui compte le plus, c'est le mental, parfois on utilise cela. Je reste le même, j'essaye de rester cohérent, je n'ai pas changé. Le positionnement des joueurs dépend des stratégies, des fois ça marche, des fois non. On analyse tous les matches pour que l'OM les remporte tous », a-t-il ainsi conclu sur le sujet.

Sauf que tout le monde aimerait revoir ce football festif, qui met en valeur les éléments offensifs. Ces mêmes éléments qui apportent tous quelque chose de différent à l'approche du dernier tiers du terrain. Milik : la finition, Bakambu ou Dieng : la profondeur, Payet : la maestria. Reste maintenant à voir si «El Pelado» restera campé sur son obsession de contrôle, qui ne contrôle en réalité plus rien, si on regarde les dernières performances...

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier