Juventus : les justifications du très critiqué Andrea Pirlo

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Andrea Pirlo @Maxppp

En grande difficulté sur le banc bianconero, Andrea Pirlo fait face aux critiques. Mais, pour le moment, il ne rompt pas.

Il devait entraîneur l’équipe des U23 de la Juventus, mais quelques jours après, Andrea Pirlo s’est retrouvé aux commandes de l’équipe fanion de la Vieille Dame, succédant ainsi à Maurizio Sarri. Sur le papier, le choix Pirlo apparaissait comme osé, mais séduisant. La raison ? En termes d’image et grâce à son passé de joueur, Pirlo avait tout, médiatiquement parlant, du coach prônant le beau jeu. Sans oublier son côté belle gueule pour les médias, contrairement au rustre Sarri.

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Mais au final, ils sont peut-être de plus en plus nombreux à Turin à regretter le prédécesseur du champion du monde 2006. En effet, après avoir soulevé neuf Scudetti consécutifs, la Juve a été dépossédée de sa couronne. Casser une impressionnante série en cours, ça fait mauvais genre, mais cela fait partie de la loi du sport. En revanche, pointer à la cinquième place du classement de Serie A à trois journées de la fin et donc être virtuellement privée de Ligue des Champions la saison prochaine, là, ça fait vraiment désordre. Plus que jamais sur la sellette, Pirlo est donné partant pour 90% des observateurs.

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Pirlo n'a pas peur

Maintenu dans ses fonctions jusqu’à la fin de la saison, l’ancien milieu de terrain doit faire face à une énorme vague de critiques, notamment après la claque reçue face à l’AC Milan (0-3). Présent face aux médias, ce dernier a, dans un premier temps, rappelé qu’il ne comptait pas jeter l’éponge. « Je n'ai pas peur, je ne pense qu'au bien de la Juventus qui est plus importante que tout. Ensuite, les résultats diront si je serai toujours l'entraîneur de la Juventus, mais la Juve passe avant tout, avant les joueurs et les entraîneurs. »

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Prêt à assumer le bilan final de sa première saison en tant qu’entraîneur de Serie A, Pirlo a toutefois expliqué qu’il n’avait pas été verni durant cette saison si spéciale. « Je me suis adapté pour des raisons internes, y compris avec des blessures et la Covid-19. Je n'ai jamais pu aligner le même onze de départ car je n'ai jamais eu les mêmes joueurs disponibles. Je me suis adapté à toutes les circonstances et donc chaque match est devenu différent à préparer et à planifier. Peut-être qu'au début on a une idée puis on s'adapte avec ce qu’on a. L'entraîneur doit tout faire pour que les joueurs donnent le meilleur d’eux-mêmes, peu importe ses convictions de départ. Il faut s'adapter aux caractéristiques des joueurs. » Et visiblement, Pirlo n’y est pas arrivé.

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