Valence plus que jamais au bord de la crise de nerfs

Par Alexis Pereira
2 min.
Anil Murthy, président de Valence @Maxppp

Valence flirte dangereusement avec la zone rouge. Une réunion de crise a lieu ce lundi, sur fond de coach menacé et de vestiaire livré à lui-même.

L'image est rare. Au moment de répondre aux questions d'un journaliste en interview au bord du terrain suite à la lourde défaite sur la pelouse de Getafe ce samedi (3-0, 25e journée de Liga), Gabriel Paulista (30 ans), un des leaders du Valence CF, n'a pu retenir ses larmes. «Passer de la Ligue des Champions à la lutte pour le maintien en quelques mois ? Cet écusson ne mérite pas ça. Nous n'honorons pas ce club», a-t-il seulement pu lâcher. Des sanglots qui symbolisent la période très troublée que traverse le club che.

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Balayée dans la banlieue de Madrid, l'écurie ne possède plus que 5 points d'avance sur Alavés, l'actuel premier relégable au classement de Liga. La situation, préoccupante depuis le début de l'exercice, est désormais critique et a motivé une réunion d'urgence ce lundi au siège du club, avec le président Anil Murthy, homme de confiance du propriétaire singapourien Peter Lim, conte Superdeporte. «Un lundi noir», résume le journal avec sa une impactante du jour.

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Gracia menacé, le vestiaire abandonné

Des entretiens sur fond de rumeurs de rachat, avec les énigmatiques messages du prince de Johor Ibrahim Ismail sur les réseaux sociaux... L'avenir de Javi Gracia, plusieurs fois sur la table déjà cette saison, sera une nouvelle fois au cœur des discussions, explique le quotidien sportif régional. Ce dernier l'a évoqué ce week-end face aux médias. «Je ne suis pas un problème pour le club, j'essaye de travailler et le club sait que je veux le meilleur pour l'institution», a-t-il lâché, évasif. Il y a près de deux mois, début janvier, la direction l'avait conforté dans ses fonctions. Mais le problème est bien plus profond.

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Le vestiaire, globalement très jeune et irrégulier (l'équipe n'a pas aligné deux victoires de suite en Liga cette saison), en veut au club de le laisser livré à lui-même, notamment publiquement lorsqu'ils jugent être victimes de décisions arbitrales défavorables. Les individualités peinent à s'exprimer à leur meilleur niveau, à l'image d'un Gonçalo Guedes terriblement décevant, et les recrues hivernales ont trop peu joué pour avoir l'effet escompté. Plus que jamais, Valence est au bord de la crise de nerfs alors que se profile un derby contre le Villarreal d'Unai Emery ce week-end (26e journée). Un rendez-vous à ne pas manquer, sous peine de sombrer encore un peu plus...

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