Présent en conférence de presse à Lyon, le businessman américain a dévoilé qu’il allait soumettre une nouvelle idée à la LFP pour améliorer le foot français.
« J’ai beaucoup entendu parler de démocratie aujourd’hui. En tant qu’Américain, ce n’est pas une démocratie que je reconnais vraiment… Je ne pense pas que ce soit un processus démocratique. Je pense que l’élection a tenté de se faire avec un seul candidat il y a deux semaines… C’était une version sportive du Venezuela… Je n’ai pas vu une démocratie. Mais maintenant, c’est fait, il est président et on est derrière lui. Même si on sait bien que la décision d’aujourd’hui était actée bien avant le vote ». Après les élections pour la présidence de la LFP, le patron de l’Olympique Lyonnais se lâchait complètement sur le résultat du scrutin. Souvent agacé par la façon dont est géré le football en France, il s’est exprimé dans une conférence de presse ce mercredi. Et il a proposé une idée révolutionnaire.
« Nous allons aussi faire une demande maintenant que Vincent Labrune a promis d’écouter davantage les autres candidats et les clubs. Nous voulons améliorer le produit en France et on ne peut pas. Mais si on veut améliorer notre produit, ça ne va pas marcher, personne ne va regarder le foot français, si on reste structuré comme on l’est actuellement. Il y a des défis qu’on veut mettre en place, comme élargir cette limite de 4 joueurs extra-communautaires », a ainsi expliqué l’Américain, qui souhaite donc que les clubs de Ligue 1 puissent avoir plus de joueurs provenant de pays hors UE/EEE ou de pays qui ont des accords avec l’UE.
Séduire des audiences internationales
Pour lui, c’est clairement une idée qui pourrait donner un boost de popularité à la Ligue 1. « L’idée de faire venir des joueurs de Corée ou d’Amérique du Sud ouvre le foot français à plus d’audience à l’international, et ça serait bien pour générer plus de revenus pour les clubs français via les droits TV ou de la publicité. Il y a une façon de protéger les joueurs français tout en étant plus ouverts à l’international. On doit réfléchir plus intelligemment à la manière d’ouvrir cette ligue sur le monde en permettant aux clubs d’être plus flexibles au niveau du recrutement et ainsi donner des raisons aux gens aux quatre coins du monde de regarder la ligue, et donc avoir plus de revenus », a-t-il ajouté, citant l’exemple Molenbeek, qui a eu des centaines de milliers de téléspectateurs au Brésil, puisque les matchs du club belge ont été diffusés sur la chaîne de Botafogo et la présence de joueurs brésiliens a poussé le public du pays sud-américain à regarder.
Puis, il a conclu avec un nouveau taquet au foot français : « la France est une ligue internationale, et quand on a des gens comme Jean-Pierre Caillot (président du Stade de Reims, NDLR) qui crie que c’est une ligue française et que tout le monde doit parler français, c’est incroyable. C’est la mentalité qui fait que nos revenus baissent. On doit donner aux gens une raison de nous regarder. Le modèle TV ne fonctionne pas et cette ligue va mourir à petit feu si on ne la diffuse pas mieux au reste du monde. On doit stopper avec cette limite, commençons à signer des gens du Japon, de Corée, d’Amérique du sud tout en protégeant les Français. Faisons de l’argent pour que les petits clubs de la ligue puissent survivre ». Le message est passé.
Fil info