OM : la recette du duo gagnant Kamara-Caleta-Car

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Olympique Marseille Boubacar Kamara @Maxppp

Le jeune défenseur français de l'OM Boubacar Kamara s'est confié en conférence de presse sur la réussite de son association avec Duje Caleta-Car et sur son ascension finalement plus rapide que prévu au sein de son club formateur.

De Bordeaux à Bordeaux, il y a beaucoup de choses qui ont changé pour Boubacar Kamara. Le minot de l’OM, formé au club et présenté comme un grand espoir, a vu sa carrière olympienne prendre une nouvelle tournure. Le 5 février dernier, la réception des Girondins (en match en retard de Ligue 1, 18e journée) dans un Orange Vélodrome à huis clos établissait une charnière centrale amenée à durer, avec le duo Kamara-Caleta-Car. Un duo qui s’était effondré, à l’image de l’équipe, lors de sa première collaboration, face à l’Apollon Limassol le 4 octobre 2018, en encaissant 2 buts en fin de rencontre et en concédant le match nul (2-2).

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Remise en selle contre Bordeaux, la jeune charnière (19 ans pour Kamara, 22 ans pour Caleta-Car) a ce jour-là séduit, et Kamara avait même marqué l’unique but de la rencontre. Depuis, elle a toujours été alignée lorsque les deux hommes étaient disponibles (Kamara était par exemple suspendu contre Angers) et tant pis pour les anciens cadres Rami, Rolando ou encore Luiz Gustavo. « C’était le match où on a eu ce déclic, de jouer dans un stade vide et de renouer avec la victoire. Je garde le souvenir que c’est de ce match que notre série de victoires s’est lancée », se rappelle Kamara, présent en conférence de presse avant le fameux déplacement à Bordeaux, où l’OM n’a plus gagné depuis 42 ans désormais.

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Il ne s'attendait pas à une ascension aussi rapide

Son entente avec Duje Caleta-Car et la raison de leur réussite ont été deux thèmes largement abordés. « On se parle beaucoup, on communique même si c’est assez difficile car il ne parle pas très bien la langue. Après, c’est un bon joueur donc on se comprend vite sur le terrain, on s’entraide et si quelqu’un fait une erreur, on est là derrière pour couvrir. On marche comme ça », a-t-il affirmé, sans parvenir à mieux détailler le pourquoi de leur alchimie actuelle. « On a fait un match costaud et ensuite la confiance est venue. Comment vous expliquer… Je ne sais pas, c’est au feeling voilà, on s’entraide. »

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Et tant pis pour ceux qui se morfondent sur le banc, du champion du monde Adil Rami au vétéran Rolando en passant par le roi du dépannage Luiz Gustavo. Pour autant, ces trois hommes n’en oublient pas le rôle de grand-frère auprès de Kamara. « Rien n’a changé, sauf qu’on est titulaire le week-end. Le coach fait ses choix. Que ce soit Rolando, Luiz ou Adil, rien n’a changé, ils nous donnent toujours les mêmes conseils pour être toujours dans l’excellence. On communique beaucoup ensemble. » Kamara profite pleinement de son ascension, qu’il n’imaginait pas arriver à ce stade de sa carrière. « Je ne pensais pas en arriver là, surtout quand j’étais au centre de formation, car il y avait beaucoup de joueurs devant moi. Ce qui m’arrive, c’est unique et je prends un plaisir fou. » Alors imaginez s’il donnait en plus la victoire à l’OM sur la pelouse bordelaise...

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