Stade, DNCG, Kombouaré, recrutement : les vérités de Gervais Martel
Dans le cadre d'une conférence de presse, le président du RC Lens Gervais Martel a balayé l'actualité de son club. Il s'est voulu rassurant sur tous les sujets.

Présent aujourd’hui à Arras pour la signature d’un partenariat avec le club local, le président du RC Lens Gervais Martel était surtout attendu par la presse pour s’exprimer sur l’actualité des Sang et Or. Entre la décision de la DNCG, la recherche d’un nouveau stade et l’absence de coach Kombouaré à la reprise, il y avait matière à questions. « Du matin au soir je suis sur toutes ces problématiques » a assuré le dirigeant en premier lieu, avant de se montrer rassurant sur tous les sujets, à commencer par la suspension de montée infligée par la DNCG faute de garanties financières.
« La notification de la DNCG est arrivée ce matin. Le club fait appel pour être maintenu en Ligue 1. Les fonds sont arrivés, on a tout reçu. Tout est clair. On attend l'appel et la convocation de la DNCG. » Visiblement, le propriétaire azéri Hafiz Mammadov a envoyé les fonds nécessaires pour régler le contentieux. De quoi envisager une issue positive, qui scellerait également l’avenir de coach Kombouaré. Ce dernier avait en effet refusé de prendre part à la reprise des entraînements pour l’incertitude entourant la montée du club dans l’élite.
« À Marbella, Antoine en a fait une question de principe. Il en a contre la DNCG. Je respecte sa décision. (…) Il est en liaison constante avec le club. Il sera bien là dès qu’on aura le feu vert de la DNCG. » Martel est à ce point convaincu qu’il a assuré que les Aréola et Tisserand « seront bien joueurs lensois la saison prochaine », et ce, « parce que l'entraîneur est Kombouaré. Il ne la fera pas à l'envers ». La seule incertitude résiderait aujourd’hui sur le débat du stade, Martel ayant assuré qu’il revenait tout juste, « déçu », d’un rendez-vous avec Valérie Letard. Le dirigeant a confirmé que le RCL jouerait ses matches à domicile dans plusieurs enceintes, entre Valenciennes, Lille et Paris. Quoi qu’il en soit, le président est optimiste : « Vivement le défilé du 14 juillet, à ce moment-là tout sera réglé ! », a-t-il conclu. C’est ce qu’espèrent les supporters lensois.