Discipline : l'OM et le LOSC crient à l'injustice

Par Alexis Pereira
2 min.
Le match entre Angers et l'OM @Maxppp

Sanctionnés durement par la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel, l'Olympique de Marseille et le LOSC montent au créneau.

Le couperet est tombé. Ce mercredi, sur les coups de 23h30, la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel annonçait ses sanctions suite aux débordements lors de Lens-LOSC (1-0, 6e journée, 18 septembre) et Angers-OM (0-0, 7e journée, 22 septembre). Lille et Marseille ont ainsi tous deux écopé d'un point de retrait avec sursis et d'une fermeture de leur parcage visiteur à l'extérieur jusqu'à la fin de l'année civile. L'heure est à l'incompréhension chez les clubs concernés, même si on ignore encore s'ils comptent faire appel.

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« Dans cette décision, tout me paraît sévère: le point avec sursis et l’interdiction de déplacement. D’autant plus sévère que c’est presque plus pénalisant pour nous que pour Nice, dans les sanctions après Nice-OM », a ainsi lancé Jacques Cardoze, le directeur de la communication de l’OM, dans les colonnes de L'Équipe suite à la parution des sanctions.

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Incompréhension totale

Chez les Dogues, le président Olivier Létang est lui aussi très remonté. « Je rappelle que le LOSC n’était pas l’organisateur de la rencontre et que nos supporters ne sont jamais sortis du parcage visiteurs», a-t-il lâché, regrettant «une décision surprenante et totalement injuste» et appelant à une prise de conscience collective pour enrayer ce phénomène récurrent dans les stades de L1 en ce début de saison.

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«Le problème de fond n’est toujours pas réglé et il ne le sera jamais si on ne sort pas de débats partisans. Au-delà de la décision de la commission de discipline, il me semble qu’il faut assumer une responsabilité collective (clubs, institutions, autorités…). Le football français rencontre aujourd’hui des problèmes qui peuvent toucher tous les clubs, tous les stades. Le stade ne peut pas être pris en otage par une infime minorité. Le match de foot est par essence un événement populaire, familial, convivial, qui fédère et crée du lien. La violence n’a rien à faire dans un stade», a-t-il glissé, appelant les pouvoirs publics à une prise de responsabilités.

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