Terrible désillusion pour le Botafogo de John Textor et Davide Ancelotti
Sale soirée pour Botafogo. Le vainqueur sortant de la Copa Libertadores a été éliminé cette nuit dès les 8es de finale par les modestes Équatoriens du LDU Quito. Davide Ancelotti est très critiqué au Brésil.

Vainqueur en titre de la Copa Libertadores, Botafogo a été éliminé cette nuit… dès les 8es de finale. Malgré sa victoire à l’aller 1-0, le club brésilien a été battu au retour 2-0 par la modeste équipe de LDU Quito. Il s’agit là d’une véritable surprise dans la compétition phare de clubs en Amérique du Sud car les Cariocas faisaient partie des favoris à leur propre succession. D’autant que 110 M€ ont été dépensés lors des trois derniers mercatos.
C’est un sacré coup dur pour John Textor, qui n’a pas besoin de cela en ce moment. Déjà en plein bras de fer avec les autres actionnaires d’Eagle pour prendre le large, l’Américain voit ses choix être désavoués sur le terrain. Les recrues de février Nathan Fernandes et Santi Rodriguez, 21 M€ à eux deux, sont restés sur le banc hier soir. Arthur Cabral, arrivé de Benfica cet été pour 12 M€, a lui disputé la dernière demi-heure seulement, sans permettre de renverser la situation.
Davide Ancelotti critiqué pour ses choix tactiques
«Il ne s’est pas entraîné depuis une semaine. Il s’est entraîné 20 minutes hier (mercredi), il n’était donc pas prêt à jouer plus de 45 minutes dans ces conditions. Le seul joueur qui me semblait utile au plan de jeu était Savarino, car il a déjà joué à ce poste. Je l’apprécie pour sa verticalité», expliquait Davide Ancelotti après la désillusion. Lui aussi est dans l’œil du cyclone. Botafogo a été dominé pendant 83 minutes, jusqu’au rouge de Quito. Il est reproché au fils de Carlo d’avoir trop tardé à effectuer des changements.
«Le deuxième but est survenu juste au moment où nous allions procéder aux deux premiers changements pour renouveler l’équipe. Après une défaite, en tant qu’entraîneur, je me dois d’être autocritique. J’assume pleinement la responsabilité, car les joueurs ont fait de gros sacrifices. Il est temps d’analyser et de passer à autre chose», a assuré l’Italien de 35 ans à qui le poste a été confié en juillet dernier. Pas de quoi remettre en cause son travail non plus, lui qui officie pour la première fois comme numéro un. Il a reçu le soutien de Textor.
Textor : «Je fais confiance à ce coach»
«Nous savons que ce n’est pas possible, mais nous voulons gagner ce trophée chaque année, a expliqué l’Américain dans un communiqué. Notre club a changé depuis que nous sommes réunis. Nous nous attendons maintenant à gagner les plus grands trophées et à battre les grandes équipes. (…) Je fais confiance à ce coach, et je fais confiance à ces hommes. On va avancer et on va encore gagner. Ensemble, nous allons encore gagner», promet-il. Qu’Ancelotti se méfie tout de même. Hier, il a aligné d’entrée trois milieux défensifs face aux Équatoriens. Ce fut l’un des motifs de renvoi de son prédécesseur Renato Paiva…
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