John Textor tire à boulet rouge sur la DNCG

John Textor n’a pas vraiment apprécié la sortie de Jean-Michel Mickeler hier dans L’Equipe. Le patron de la DNCG a fustigé le comportement de l’ancien président lyonnais qui n’a pas fait les choses selon lui pour redresser des comptes de l’OL en perdition. «Avec la majorité des actionnaires, nous avons construit une relation de confiance, même si nous avons parfois avec eux des discussions animées et robustes. Force est de constater que John Textor n’a pas toujours répondu aux attentes exprimées alors même qu’il nous avait indiqué avoir bien compris. La confiance s’est peu à peu érodée.» «Une histoire révisionniste pour justifier la punition d’une communauté, juste pour satisfaire l’ego des hommes», lui répond aujourd’hui l’homme d’affaires américain à travers un long communiqué. «Le président de la DNCG justifie désormais la relégation d’un club et de sa communauté, sur la base de son sentiment personnel de confiance.» L’Américain regrette à nouveau le contrôle exercé par l’organisme de gestion et prône une vision plus libérale des choses.
«J’ai ouvertement remis en question le rôle de la DNCG, un panel subjectif d’entrepreneurs bénévoles, suggérant son remplacement par un ensemble de règles claires et nettes, conformes aux principes comptables universellement reconnus, à l’image de ce que l’on observe dans la ligue la plus prospère commercialement au monde.» D’après lui, reléguer l’OL est «l’un des avis les plus punitifs à l’égard de la communauté lyonnaise, en grande partie (je crois) pour servir les intérêts protectionnistes de certains et imposer un changement de direction au sein de notre club.» Enfin, il met également les choses au clair sur son départ à la tête des Gones. «Je n’ai pas été limogé. J’ai démissionné pour le bien du club, car le message était clair. Le président et ses amis souhaitaient le départ du Cowboy réformateur, et je ne pouvais rien faire d’autre pour empêcher leur sacrifice barbare envers la communauté lyonnaise.» Selon lui, seul son départ pouvait arranger les choses. Il n’a jamais été inquiet de la situation, assurant que les actionnaires ont toujours été de son côté. «J’avais promis que les actionnaires d’Eagle seraient toujours en mesure de nous soutenir, comme le démontraient leurs lettres d’engagement. Finalement, cette promesse s’est réalisée, et Eagle Football Holdings a financé les fonds promis pour remporter l’appel.»