Dopage : l’ancien médecin de France 98 monte au créneau

Ancien médecin de l'équipe de France (1993-2004), Jean-Marcel Ferret s'est exprimé hier face au Sénat dans le cadre d'une enquête sur l'efficacité de la lutte contre le dopage.

Par Matthieu Margueritte
1 min.
France @Maxppp

Après Didier Deschamps, c'est donc au tour de l'ancien «doc'» des Bleus, Jean-Marcel Ferret, d'être cité face au Sénat. Au cœur des discussions, les taux d’hématocrite jugés anormalement élevés de certains Bleus lors du Mondial 1998. Des soupçons qui font tâche pour le groupe vainqueur du Mondial français, mais qui n'ont rien de fondé selon Ferret.

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«Je peux rassurer tout le monde. Il y a toujours des petites choses anormales. Ce qui compte, ce sont les variations. Mais on a été au bout du bout pour être sûrs qu’il n’y avait pas de problème. Je peux dire en toute bonne foi qu’en 1996, 1998, 2000, 2002, les joueurs étaient propres», a-t-il déclaré dans des propos relayés par L'Equipe. Des dires qui se veulent rassurant et qui font aussi office de réponse aux insinuations de son successeur en équipe de France, Jean-Pierre Paclet.

Ce dernier avait en effet publié un ouvrage dans lequel il s'était dit surpris par ces taux d'hématocrite élevés. «Je regrette que des collègues aient besoin d’exister à travers des livres dix ans après», se défend Ferret. Néanmoins, ce dernier avoue que dans certains clubs d'Europe, à cette époque, les joueurs étaient clairement soumis à des «pratiques médicales plus agressives», et notamment du côté de la Juve de Deschamps et Zidane. «À la Juve, ils donnaient énormément de produits, même en perfusion. Ce n’étaient pas des produit interdits, mais ils étaient un peu détournés de leur utilité première.» Une précision qu'il convient de signaler.

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