Real Madrid : Vinicius Junior sort du silence !

Par Maxime Barbaud
2 min.
Vinicius Jr avec le maillot du Real @Maxppp

Victime de propos racistes sur un plateau télé de la part du président de l'association des agents espagnols, Vinicius Junior a reçu le soutient de nombreuses personnalités du foot, avant de lui-même prendre la parole.

Vinicius Junior est au cœur de l'actualité bien malgré lui depuis hier. La faute à Pedro Bravo, président de l'association des agents espagnols qui a tenu des propos racistes à l'égard du Brésilien sur le plateau d'El Chiringuito. « Il faut respecter l’adversaire. Quand tu mets un but à l’adversaire, si tu veux danser la samba, tu vas le faire au Brésil. Ici, tout ce que tu dois faire, c’est respecter les autres joueurs et arrêter de faire le singe. »

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Evidemment, la polémique n'a pas mise longtemps à se déclencher. Le joueur du Real Madrid a immédiatement reçu le soutien de nombreux joueurs brésiliens, Neymar par exemple. « Dribble, danse et sois toi-même ! Passe au-dessus de ça mon gars, on dansera ensemble à ton prochain but », a écrit le Parisien. Même certains médias ont réagi au pays comme TNT Sports Brasil pour apporter un message de soutien. Si Pedro Bravo a tenu à revenir ses propos, la victime de cette triste affaire a lui aussi pris la parole.

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Vinicius dénonce le racisme

Sur ses réseaux sociaux, l'attaquant du Real Madrid de seulement 22 ans est sorti du silence. On dit que le bonheur dérange. «Le bonheur d'un Brésilien noir vainqueur en Europe dérange bien plus, entame-t-il. Il y a des semaines, ils ont commencé à criminaliser mes danses. Des danses qui ne sont pas les miennes. Ils appartiennent à Ronaldinho, Neymar, Paquetá, Griezmann, João Félix, Matheus Cunha... ils appartiennent à des artistes brésiliens de funk et de samba, des chanteurs de reggaeton et des noirs américains. Ce sont des danses pour célébrer la diversité culturelle du monde. Acceptez-le, respectez-le. Je ne vais pas m'arrêter.»

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«J'ai été victime de xénophobie et de racisme en une seule déclaration. Mais rien de tout cela n'a commencé hier, poursuit le joueur. (...) Je viens d'un pays où la pauvreté est très grande, où les gens n'ont pas accès à l'éducation... et dans bien des cas, pas de nourriture sur la table ! (...) J'ai développé une application pour aider à la scolarisation des enfants dans les écoles publiques sans aide financière de qui que ce soit. Je veux que les prochaines générations soient préparées, comme moi, à lutter contre les racistes et les xénophobes. Je n'arrêterai pas de danser. Que ce soit au Sambadrome, au Bernabéu ou ailleurs.» Le message est passé.

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