Coupe du Roi

Coupe du Roi : la réponse du FC Barcelone à l’attitude scandaleuse du Real Madrid

Deux jours après la victoire des Blaugranas face au Real Madrid en finale de Coupe du Roi, les dirigeants du FC Barcelone sont enfin sortis du silence pour évoquer le climat délétère qui a entouré la rencontre. Extraits.

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Florentino Pérez et Joan Laporta @Maxppp

Sur le terrain, le Clasico que nous a offert la finale de la Coupe du Roi a tenu ses promesses en termes de suspens. Mené par le FC Barcelone, le Real Madrid pensait avoir renversé la situation grâce à Kylian Mbappé et Aurélien Tchouameni avant l’égalisation en fin de match de Ferran Torres et le but spectaculaire de Jules Koundé en prolongations (3-2). Cependant, l’Espagne n’est pas très fière du piètre spectacle proposé par la Casa Blanca avant et après la rencontre. Avant le match, Real Madrid TV avait une nouvelle fois dégainé un reportage à charge sur le futur arbitre du match des Merengues, Ricardo De Burgos Bengoetxea.

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Ce dernier a alors choqué l’opinion publique en fondant en larmes durant la conférence de presse d’avant-match des arbitres. En réponse, la Casa Blanca a répliqué en menaçant de ne pas jouer la finale, tout en demandant un changement d’arbitre. Le club madrilène s’est finalement ravisé, mais il s’est attiré les foudres et les moqueries de l’opinion publique. Une fois le match perdu, Madrid a de nouveau provoqué l’indignation générale suite au manque de fair-play de Jude Bellingham (qui a refusé de serrer la main des joueurs du Barça pendant la haie d’honneur) et au pétage de plomb d’Antonio Rüdiger. Sans oublier les trois cartons rouges récoltés par les Merengues après le coup de sifflet final (Rüdiger, Vazquez, Bellingham). Autant d’éléments face auxquels la Casa Blanca va devoir ramer pour redorer son blason.

«Quand tu n’as que le mot « seigneurie » à la bouche, tu dois le prouver»

De son côté, le Barça est le grand gagnant de l’histoire. Et deux jours après la finale, le président Joan Laporta est sorti du silence pour la première fois pour évoquer la passe d’armes d’avant-match entre le Real Madrid et les arbitres. « Je voyais cela comme une stratégie de plus, mais nous voulions nous en éloigner. Notre stratégie était de parler de football. Nous savions que ce serait un spectacle digne du meilleur match du monde. Nous avons fait ce qu’il fallait pour ne pas aller sur un terrain qui ne nous intéresse pas. Nous avons une saine aspiration à gagner dans toutes les compétitions auxquelles nous participons, le reste fait partie d’un cirque. Nous essayons de nous tenir à l’écart de tout ce bruit. Dans l’ensemble, j’ai apprécié l’arbitrage. Ce n’est jamais parfait, ni le jeu des équipes, ni l’arbitrage, mais c’était bien », a-t-il déclaré au micro de RAC1, avant l’intervention de son conseiller Enric Masip.

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« Remettre l’accent sur la question de l’arbitrage, c’est se mettre dans une situation difficile. On peut le faire pour déstabiliser le match, ou parce que vous n’êtes pas bien ou pour justifier la défaite. Nous ne voulons pas les pointer du doigt et dire qu’ils ne sont pas élégants. Mais quand tu n’as que le mot « seigneurie » à la bouche, tu dois le prouver. Nous avons gagné contre tout et contre tous », a-t-il confié, avant d’expliquer que l’hostilité contre les différentes sections du Barça est un mal historique. « Ça met les gens en colère quand le Barça gagne. » Des propos difficiles à entendre pour les Merengues… qui redoutent désormais le pire si le rival catalan parvient à réaliser l’incroyable triplé Coupe du Roi-Liga-Ligue des Champions.

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