Ligue 1 : les détails de l'audience du Conseil d'État sur le recours de l'OL

Par Constant Wicherek - Tom Monegier
2 min.
Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, et Didier Quillot, directeur général de la LFP @Maxppp

C'est le grand jour pour l'OL, Amiens et Toulouse. Le Conseil d'État se penche en effet ce jeudi sur leur recours. Et concernant celui de l'OL, Jean-Michel Aulas a forcément défendu sa cause, mais l'avocat de la LFP a rapidement répondu.

Cette journée du 4 juin était très attendue par trois clubs : l'Olympique Lyonnais, l'Amiens SC et enfin le Toulouse FC. Suite à la décision prise par la Ligue de Football Professionnel le 30 avril dernier, avec la fin prématurée de la saison 2019-2020 de Ligue 1, les trois clubs de l'élite sont rapidement montés au créneau et ont décidé de déposer un recours devant le tribunal administratif de Paris. Mais ça n'a rien donné. Du coup, les trois clubs ont décidé d'aller défendre leurs intérêts devant le Conseil d'État et l'audience se tenait ce jour.

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Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la passe d'armes entre Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, et la LFP a continué. Le recours du club rhodanien a été étudié en premier, ce dernier réclamant la reprise de la saison 2019-2020. Alors que le boss des Gones a, par exemple, rappelé à Didier Quillot, le directeur général de la Ligue, qu'il était récent dans la fonction de dirigeant, ce dernier a rapidement répondu : « c’est vrai que je suis récent, cinq ans, mais ce n’est pas synonyme de ne pas savoir animer un conseil d’administration. »

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L'avocat de la LFP a rapidement contre-attaqué

Jean-Michel Aulas a ensuite détaillé son plan de reprise, en partant de la reprise de ses joueurs qui vont retrouver l'entraînement dès lundi. «Consterné» (un mot qu'il a répété plusieurs fois, ndlr), le président lyonnais a encore évoqué une possible reprise dans les jours à venir. Mais rapidement, l'avocat de la LFP a répondu : «l'OL était le seul club à contester l’arrêt des championnats, en prétendant défendre l’intérêt général du football français. (...) On parle de préjudice financier, mais c’est surtout un préjudice de qualification en Ligue des Champions. Mais à la 28e journée, les chances de l’OL étaient déjà très minces.»

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Avant de poursuivre, beaucoup plus incisif : «si le premier match a lieu mi-juillet, on déborde sur fin août avec un désordre considérable pour le foot français. L’intérêt général l’emporte sur le petit intérêt de l’OL. Le remède est bien pire que le mal qu’il cherche à démontrer.» Derrière, le sujet de la saison blanche a aussi été mis sur la table avant l'arrivée du recours de l'Amiens SC, et celui du Toulouse FC. Les deux clubs réclamant eux l'annulation des descentes en Ligue 2.

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