Sacré champion du monde avec l'Espagne, Fernando Torres a décroché le Graal. Pourtant, ce Mondial n'a pas été tout rose pour le buteur de Liverpool. Sorti blessé en toute fin de match, ce dernier pourrait même voir ses plans d'avenir être chamboulés...
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La Coupe du Monde 2010 aura sans doute été celle du paradoxe pour Fernando Torres. Sacré champion du monde avec la Roja, l'attaquant de Liverpool aura vécu un calvaire en Afrique du Sud. Alors qu'il a réalisé sa deuxième meilleure saison chez les Reds avec 18 buts inscrits en 22 matches de Premier League, El Niño débarquait sur le continent noir avec plein d'incertitudes sur son état de forme. La faute à une blessure qui l'a forcé à conclure l'exercice 2009/2010 en club début avril.
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Remis sur pied in extremis avant le coup d'envoi du Mondial, Torres démarre pourtant la compétition sur le banc face à la Suisse. Titularisé par Vicente Del Bosque suite au revers surprise de la Seleccion contre les Helvètes, le buteur ibère se voit enfin accorder la chance de briller et de redevenir le héros qu'il a été un certain 29 juin 2008 face à l'Allemagne. Entré en jeu à la 106e minute à la place de David Villa alors que Hollandais et Espagnols se dirigeaient tout droit vers les tirs au but, l'ancien pensionnaire de l'Atlético Madrid se prend même à rêver du scénario idéal.
Certes la performance collective et la victoire de la Roja priment avant tout, mais Torres va au final une nouvelle fois jouer de malchance. Muet hier soir, et durant tout le Mondial, l'ex-Colchonero sortira blessé, victime d'un claquage. Tout un symbole puisqu'au moment où l'arbitre, M. Webb, délivre les Espagnols, Torres est évacué sur civière. Revenu illico presto pour célébrer ce succès avec les siens, le buteur madrilène savoure ce titre, mais un sentiment d'inachevé doit trotter dans sa tête. Et ça risque de durer.
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En effet, si le claquage se confirme, le joueur sera encore une fois indisponible durant de nombreuses semaines. De quoi refroidir les ardeurs de nombreux clubs qui n'apprécient généralement pas quand une de leurs cibles enchaine les blessures. Frustré par l'incapacité de Liverpool à pouvoir se mêler à la lutte pour le titre en championnat, Fernando Torres avait laissé planer le doute quant à son avenir sur les bords de la Mersey. Aujourd'hui, l'Espagnol est certes champion du monde, mais ses ambitions en club pourraient être revues à la baisse.
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