La presse mondiale s’incline devant le PSG après son sacre historique !
Sacré champion d’Europe pour la première fois de son histoire au terme d’une finale fantastique, remportée (5-0) face à l’Inter Milan, le Paris Saint-Germain est unanimement salué dans la presse mondiale.

Cette fois-ci, c’est la bonne. Défait par le Bayern Munich en 2020, le Paris Saint-Germain tient sa revanche. Héroïque tout au long de la rencontre, le club de la capitale a finalement infligé une terrible humiliation à l’Inter Milan, ce samedi 31 mai, à l’Allianz Arena de Munich. Portés par un doublé de l’intenable Désiré Doué et des réalisations signées Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia et Senny Mayulu, les hommes de Luis Enrique ont décroché la première Ligue des Champions de l’histoire du club. Une performance majuscule, logiquement saluée dans la presse française et internationale.
La planète football s’enflamme pour le PSG version Luis Enrique
«Les Italiens massacrés, le PSG champion d’Europe avec style. Ils n’ont pas seulement battu l’Inter ici à Munich, ils l’ont complètement anéanti. Une prestation honteuse de la part de la vieille équipe italienne, mais ma parole, quelle domination nous venons d’assister de la part des Parisiens», s’est ainsi enflammé le Daily Mail. Toujours chez nos amis britanniques, The Guardian s’est également montré dithyrambique. «Un club remporte la Ligue des Champions chaque année, mais très peu conquièrent le football européen comme le Paris Saint-Germain l’a fait à Munich ce soir - un genre de performance qui n’arrive que rarement». Des louanges finalement partagées par l’ensemble de la planète football.
«La vérité est que Luis Enrique a construit une équipe capable de gagner beaucoup plus s’il maintient ce niveau. Un groupe d’excellents joueurs qui jouent avec cœur et se battent comme s’ils jouaient pour éviter la relégation», affirme ainsi Marca, mettant en avant le chef d’oeuvre de Luis Enrique. En Espagne - où Kylian Mbappé a finalement vu son ancien club remporter le Graal - le quotidien AS salue, de son côté, une victoire à 2,283 milliards d’euros, en référence à la somme investie depuis l’arrivée de QSI.
«Cet entraîneur qui a fait comprendre à l’émir et à Al Khelaïfi que la gloire s’obtient sur le banc, et non auprès des stars. Son projet, plus footballistique que médiatique, a une fois de plus donné raison aux connaisseurs: dans ce sport, les stratèges gagnent et les mégalomanes perdent. Toujours. Ce que Mbappé, Neymar, Messi, Dani Alves, Ibrahimovic, Beckham, Di María ou Cavani n’ont pas pu réaliser, ces jeunes talents l’ont réalisé en dessinant une finale incommensurable sur le green de Munich . Ils ont laissé l’Inter sans rien, déchiqueté en défense comme ils l’avaient été contre le Barça en demi-finale, mais sans aucun signe de pouvoir mordre la jugulaire à aucun moment comme ils l’ont fait contre les Catalans», ajoute le média ibérique.
L’Italie enrage, la presse phocéenne tempère
En Italie, les médias s’attardent, eux, davantage sur l’échec intériste mais reconnaissent malgré tout la supériorité des Franciliens. «Quelque chose s’est brisé et s’est terminé ce soir. Le numéro zéro tant redouté en termes de titres (hors Coupe du monde des clubs). En mars, après Feyenoord, Inzaghi a levé trois doigts pour indiquer le 'triplé'. Il ne lui restait plus que son poing», écrit la Gazzetta Dello Sport. «L’Inter humiliée, le triplé de Luis Enrique», titre de son côté Tuttosport, en référence aux trois trophées du PSG cette saison, avant de rendre hommage à Luis Enrique, grand artisan de ce succès. «Plantez le drapeau, Luis. Plantez-le au milieu du terrain comme s’il y avait encore quatre mains sur ce poteau, les vôtres et celles de Xana (sa fille décédée), fermant les yeux et imaginant qu’elle est là avec vous».
En Allemagne, Sky Sports Germany a apprécié le «football offensif irrésistible» proposé par le PSG, incarné par un «adolescent exceptionnel» nommé Désiré Doué, élu homme du match après sa performance XXL, ponctuée d’un doublé et d’une passe décisive. «Paris a chassé les mauvais esprits de sa seule apparition en finale (2020 face au Bayern, ndlr)», ajoute le média allemand. Un tableau général plus que flatteur où la France n’est logiquement pas en reste. «Une ultime marche à la hauteur d’une campagne à élimination directe rondement menée, après les cahots connus en phase de ligue par l’équipe construite pierre par pierre par Luis Enrique», indique, à ce titre, le quotidien L’Equipe après une quête «longue, ardue et parfois démotivante».
Kroos, Gerrard… les anciennes gloires subjuguées
Le Parisien évoque, lui, une victoire «qui restera dans l’histoire du football français», ajoutant qu’«après plus d’une décennie de quête, les Parisiens ont décroché leur étoile européenne tant convoitée». Un discours forcément plus mesuré du côté de la presse phocéenne où on n’oublie pas que l’OM reste à jamais le premier club français à avoir remporter cette compétition. «L’OM a un successeur au palmarès de la C1. Mais qu’on ne s’y trompe pas, les Marseillais resteront à jamais les premiers à s’être installés tout en haut du foot européen», précise ainsi La Provence. Enfin, outre les différents médias, les anciennes gloires du ballon rond ont également salué la performance des Parisiens.
En plus de Toni Kroos, impressionné par la force collective du PSG, Steven Gerrard a lui tenu à mettre l’accent sur Luis Enrique, architecte de ce succès historique après avoir échoué aux portes de la finale la saison dernière. «Luis Enrique mérite-t-il d’être mentionné au même titre que Carlo Ancelotti, José Mourinho ou Pep Guardiola ? La réponse est oui. Cette équipe qu’il a créée et mise sur pied au cours des deux dernières années peut vous battre de n’importe quelle manière. Le talent de cette équipe est un groupe spécial de joueurs et ils sont également entraînés par une personne spéciale», a notamment déclaré l’ancien joueur de Liverpool sur TNT Sports. Vous l’aurez compris, en remportant la première Ligue des Champions de son histoire, le Paris Saint-Germain, nouveau roi d’Europe, a mis tout le monde d’accord.
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