Des nouvelles de… Paulo César
Le Paris SG et Toulouse se souviennent de la précision des centres et des tirs de Paulo César. Foot Mercato a rencontré le Brésilien, qui a mis un terme à sa carrière de joueur, pour prendre de ses nouvelles. Et qu'on se le dise, il souhaite rester proche des terrains.

Que faire une fois les crampons raccrochés ? De nombreux joueurs se posent la question. Paulo César, lui, n'a eu aucun doute. Aujourd'hui à la retraite, l'ancien milieu de terrain du Paris SG (2002-2006) et de Toulouse (2006-2009) veut entraîner. Il a d'ailleurs passé les diplômes pour exercer au Brésil, son pays de naissance. «Avant d'arrêter, je savais déjà que je voulais être entraîneur. J'ai commencé à prendre des cours pendant que je jouais. J'ai ensuite passé mes diplômes. Je peux entraîner au Brésil. Le problème, c'est que mon diplôme n'a pas d'équivalence en Europe. C'est pour ça que je suis en France. Je peux passer mes diplômes ici, au Portugal ou en Écosse. Je me renseigne», a-t-il confié à notre micro.
Prendre les rênes d'une équipe en France dans un avenir plus ou moins proche, voilà un défi qui plairait énormément à l'ancien international brésilien (3 sélections en 2002, juste avant la Coupe du Monde, «une grande fierté, le pic de ma carrière»). «Oui, j'aimerais coacher ici. Mais il faut les diplômes. J'essaie de voir un petit travail lié au foot ici en France, pour pouvoir m'installer le temps de passer mes diplômes», a-t-il indiqué. À bon entendeur, le message est passé. S'il est encore en phase d'apprentissage, le Paulista a déjà une idée plus ou moins précise des principes qu'il souhaite appliquer à ses futures équipes. «Je débute seulement. Je sais que je vais commettre des erreurs, que je vais m'améliorer ensuite», a-t-il confié avant de poursuivre.
«Il n'y a pas un style Paulo César. Il faut savoir s'adapter à son équipe, à son groupe, à l'ambiance dans le club. J'ai déjà mes convictions par rapport à l'équipe, par rapport au schéma de jeu, par rapport au staff avec lequel je veux travailler. J'ai déjà ça en tête. Il faut simplement qu'une bonne opportunité se présente», a-t-il glissé, évoquant Vanderlei Luxemburgo, Abel Braga ou Luiz Felipe Scolari. L'Auriverde s'est également rappelé avec plaisir de ses années parisiennes (marquées notamment par une Coupe de France en 2004), desquelles il garde beaucoup d'amis comme «Bernard Mendy ou Talal El Karkouri», et toulousaines, où il a accroché une qualification en Ligue des Champions avec «une très bonne équipe qui jouait bien». De belles expériences qu'il espère désormais pouvoir vivre de l'autre côté de la ligne de touche.