Ligue 1 : Didier Quillot refroidit Amiens et Toulouse après la décision du Conseil d’Etat

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Didier Quillot, l'ex-directeur général de la LFP, avant un match entre l'OM et Toulouse en août 2018 @Maxppp

Le directeur général exécutif de la LFP a tenu à apporter des précisions sur les situations de Toulouse et Amiens après la décision du Conseil d'Etat.

« Le juge des référés estime que le conseil d’administration de la Ligue ne pouvait pas légalement se fonder, pour décider de reléguer les deux derniers du classement de la Ligue 1, sur le fait que l’actuelle convention conclue avec la Fédération française de football (FFF) prévoit une limite de vingt clubs, alors que cette convention prend fin le 30 juin prochain et qu’une nouvelle convention devra être signée ». Plus tôt dans la journée, le Conseil d'Etat annonçait, entre autres, que les relégations d'Amiens et de Toulouse étaient suspendues.

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Mais l'annonce n'a pas forcément été bien comprise, tant par les fans que par les clubs eux-mêmes, comme on vous l'expliquait plus tôt dans la soirée. Si les deux formations qui étaient condamnées à la Ligue 2 n'ont pas hésité à manifester leur joie sur leurs réseaux sociaux, elles sont encore loin d'être sauvées. C'est fin juin que tout se jouera. Dans plusieurs sorties médiatiques au cours de la soirée, Didier Quillot a d'ailleurs tenu à faire une mise au point à ce sujet.

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« Amiens et Toulouse ne peuvent pas dire ce soir qu'ils sont maintenus en Ligue 1 »

« Nous sommes très heureux de ces décisions qui vont permettre de clore enfin la séquence de la saison 2019-2020 et de se tourner résolument vers la préparation de la saison 2020-2021. C'est la victoire de l'intérêt général, celui des 40 clubs », a d'abord lancé le directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel dans des propos rapportés par l'AFP. Il a ensuite enchaîné sur les cas d'Amiens et de Toulouse.

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« Le Conseil d'Etat a considéré qu'il y avait une décision incomplète puisque la convention sur laquelle on s'appuyait pour prendre cette décision n'était pas encore adoptée par la FFF. Il nous demande de revoir cette décision, pas dans quel sens la revoir, ce n'est pas le Conseil d'Etat qui dit vous devez jouer à 20 ou 22. Cette décision appartient à la ligue et à la Fédération. Les clubs d'Amiens et de Toulouse sont en droit de déclarer ce qu'ils veulent, mais ils ne peuvent pas dire ce soir qu'ils sont maintenus en Ligue 1. Il faut qu'ils relisent l'article 3 de l'ordonnance parue ce jour qui dit "nous vous demandons de réexaminer la décision", ce que nous allons faire », a-t-il ajouté sur le plateau de BFM TV. Les deux clubs seront donc fixés fin juin, mais une chose est sûre : ils sont encore loin d'être sauvés.

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