La direction des Girondins de Bordeaux sort enfin du silence

Par Maxime Barbaud
2 min.
Admar Lopes directeur général des Girondins de Bordeaux @Maxppp

19e et au bord de la relégation avec les Girondins de Bordeaux, alors que d'autres problèmes ont nourri la saison terrible du club, Admar Lopes a décidé de prendre la parole pour faire son mea culpa et remobiliser les troupes.

Rien ne va à Bordeaux depuis le début de la saison. Un rachat du club tardif, un mercato fabriqué à la va-vite, un premier entraîneur qui ne convient pas, un second déjà à court de solutions, un gardien pris en grippe par une partie des ultras, 5 petites victoires au compteur seulement, 84 buts encaissés en 34 matchs de Ligue 1 (un record) et une 19e place au classement à déjà 6 points du premier non relégable et 4 de la place de barragiste. Présenté comme ça, on ne donne pas beaucoup de chance aux Girondins pour s'en sortir.

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La dernière défaite en date contre Nantes a même pris des allures de cauchemar car malgré deux buts d'avance, les Bordelais ont réussi à s'incliner 5-3, manquant même un penalty lorsque le score était encore à 4-3. Le calice jusqu'à la lie. S'il reste encore de l'espoir, il apparaît bien mince malgré les déclarations d'Admar Lopes dans L'Equipe ce mercredi. Le directeur sportif tente de s'accrocher aux dernières branches. «Les choses ne se sont pas bien passées. Je suis là pour assumer mes responsabilités même si les acteurs, ce sont les joueurs. »

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Admar Lopes s'explique

Malgré un mercato hivernal conquérant (arrivée de Guion sur le banc en remplacement de Petkovic, et de Guilavogui et de Marcelo dans l'effectif), le club au scapulaire n'a pas réussi à enrayer cette spirale négative. «On a démarré le championnat avec un coach qui n'avait pas fait la préparation... Par rapport au profil des joueurs qu'on a recrutés, on savait qu'il y avait des risques mais on n'avait pas le choix. On a fait avec l'héritage qu'on avait», peste Admar Lopes, reconnaissant aussi sa part de responsabilité. «C'est plein de petites erreurs. Tout le monde est coupable.»

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Outre les mauvais résultats, la saison a été pourrie par diverses affaires comme les cas Koscielny et Costil. Le premier a vu son contrat être résilié, alors que le second a dû s'entraîner avec un coach des gardiens blessé une partie de la saison, puis a été accusé de comportements racistes avant d'être relayé sur le banc puis d'être à nouveau titulaire face aux mauvaises performances de Gaëtan Poussin. Difficile d'y voir clair également quand le président du club, Gérard Lopez, est très souvent absent.

Un maintien toujours espéré

«Le président a un réseau que peu de monde a. Il est plus utile à voyager et à chercher des solutions économiques pour l'avenir du club qu'à rester enfermé dans un bureau. Ça ne l'empêche pas d'être au courant de tout. Je lui parle et le coach lui parle tous les jours», le défend Admar Lopes. Il faudra pourtant bien préparer la saison prochaine, probablement en Ligue 2, à moins que les 4 derniers matchs de la saison ne changent la donne. La direction de Bordeaux y croit encore.

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