L’OL et Botafogo sont au bord de la rupture !
Sur le point d’être viré d’Eagle Group, John Textor a réussi à s’en sortir… pour le moment. Il a encore quelques soutiens du côté de Botafogo.

John Textor fait de la résistance. Critiqué pour sa gestion à la tête d’Eagle Group et mis sous pression pour les autres actionnaires, l’Américain a bien failli tout perdre ces dernières heures. À l’intérieur même du groupe, on veut sa peau et au plus vite. Il faut dire qu’il compte de moins en moins de soutiens au sein de la holding, dont il a perdu la tête au profit de Christopher Mallon. C’est l’homme d’ARES, le créancier du groupe.
Michele Kang, Jean-Pierre Conte, Michael Gerlinger et Mark Affolter, les autres associés souhaitent tous le voir partir, lassés par son travail et son manque de transparence. Une petite phrase de la nouvelle présidente de l’OL n’est pas passée inaperçue l’autre jour. «J’ai dû apprendre très vite l’état réel de la situation. J’ai compris où se trouvait la trésorerie.» Elle siège pourtant au conseil d’administration depuis 2023.
Textor a encore des soutiens à Botafogo
Pour faire partir l’Américain, il existe plusieurs solutions, comme un arrangement entre associés pour racheter ses parts. Cela peut aussi passer par la manière forte, c’est-à-dire au tribunal. Pour le moment, Textor est toujours debout, et doit sa survie à Botafogo où ses soutiens sont encore nombreux. La direction du club brésilien revendique même son appui en faveur de l’homme d’affaires auprès de la holding et menace à son tour.
«Nous n’abandonnons pas Botafogo. Nous défendons Botafogo qui renaît de ses cendres, sous la conduite d’un homme qui a osé rêver et nous a demandé de rêver avec lui. (…) Si John est renvoyé, nous partirons avec lui. Sans lui, il n’y a aucune raison de rester. Nous sommes une équipe. Nous sommes une famille. Et nous restons unis. Avec amour et loyauté pour Botafogo», peut-on lire dans un communiqué que s’est procuré Globo Esporte.
Le tacle adressé à l’OL
La rupture est bien consommée et on apprend de ce même média brésilien que John Textor a l’intention de fonder une nouvelle entreprise domiciliée aux îles Caïmans, un paradis fiscal, afin de regrouper à nouveau Botafogo et Molenbeek, laissant l’OL sur le bord de la route. «Quel plaisir de diriger un club sans l’interférence d’un agenda politique» a-t-il écrit hier sur les réseaux sociaux après le transfert de Danilo vers le club carioca. Un tacle directement adressé à l’OL avec qui le divorce est acté, mais sous quelles conditions ?
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