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Luis Rubiales refuse de démissionner de la Fédération espagnole !

Par Maxime Barbaud
2 min.
Luis Rubiales  @Maxppp

La pression était pourtant forte. Au cœur d’une tempête médiatique depuis 5 jours qu’il a lui-même enclenchée, Luis Rubiales a refusé de quitter son poste de président de la Fédération Espagnole de Football (RFEF), malgré les rumeurs de ces dernières heures. Présent ce vendredi midi lors de l’assemblée générale extraordinaire de l’instance, il a tout de même présenté ses excuses après son baiser forcé sur les lèvres de Jennifer Hermoso, estimant que ce geste était pourtant consenti. «Je ne m’étais jamais comporté ainsi, l’émotion était grande. C’était un baiser spontané, mutuel, euphorique, consenti. C’est la clé. Oui, c’était consenti. Le désir que je pouvais avoir en donnant ce baiser était le même que celui que je pouvais avoir en embrassant ma fille, il n’y avait pas de domination ici. (…) Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner!, répète-t-il fois. Un bisou consenti va me faire partir? Allons… Je vais lutter jusqu’au bout. Jusqu’au bout. J’espère que la loi sera appliquée.»

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De plus en plus isolé et faisant face à la vindicte populaire, Rubiales a profité de sa prise de parole pour accuser ceux qui ont critiqué son geste, estimant que ces derniers veulent profiter de cette affaire pour le faire tomber. «Un meurtre social est en train d’être perpétré. Ils essaient de me tuer. En tant qu’Espagnol, je pense que nous devons réfléchir à la direction que nous prenons. Mes filles doivent apprendre une leçon aujourd’hui : l’égalité, c’est faire la différence entre la vérité et le mensonge. Vous êtes (il montre ses filles, ndlr) le vrai féminisme, pas le faux féminisme qui existe.» Il donne également rendez-vous devant les tribunaux à certaines personnes, citant tour à tour des personnalités et des ministres qui l’ont publiquement accusé. «À ces personnes qui veulent m’assassiner publiquement, je vais me défendre devant les juges. Je vais lancer des plaintes contre ces personnes.» Après une telle intervention, la polémique ne risque pas de désenfler en Espagne.

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