Ligue 1

OM : un triste remake du printemps 2018 ?

Fort d'une nouvelle victoire probante, dimanche dernier, contre Lorient (0-3) à l'occasion de la 36ème journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille s'accroche plus que jamais à cette deuxième place, synonyme de qualification directe en Ligue des Champions. Pourtant, à quelques heures de se déplacer sur la pelouse du Stade Rennais pour un choc qui s'annonce d'ores et déjà décisif, le spectre de la fin de saison 2017-2018 - tragique - reste lui bien présent.

Par Josué Cassé
5 min.
Les Marseillais rentrent tête basse @Maxppp

L'ivresse des sommets, la peur de la chute. Parlez-en à Dimitri Payet, Steve Mandanda ou encore Boubacar Kamara, tous présents à l'époque, le scénario catastrophe vécu lors de la saison 2017-2018 a laissé des marques dans la cité phocéenne. Auteurs, cette année-là, de débuts poussifs malgré deux victoires inaugurales - suivies de deux déroutes contre Rennes et Monaco - les Marseillais avaient finalement franchi les obstacles un par un. Sous la houlette d'un Rudi Garcia inspiré dans son choix de mettre en place un 4-2-3-1, donnant plus d'assise défensive à l'ensemble du groupe, les Olympiens, portés par la qualité de Luiz Gustavo, d'un Florian Thauvin aux 22 buts en Ligue 1 et d'un Payet aux 13 offrandes, n'ont eu de cesse de s'améliorer. Résultat ? 80 buts marqués sur l'ensemble de l'exercice, soit la quatrième meilleure attaque du championnat. Oui mais pour le reste ?

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Le souvenir d'un cauchemar, celui d'une fin de saison tragique. Émoussés physiquement après plusieurs mois au plus haut niveau, les coéquipiers de Morgan Sanson avaient finalement tout perdu dans le sprint final. Tenu en échec à Guingamp (3-3) lors de la 37ème journée de Ligue 1, les Marseillais, quatrièmes à l'issue de la saison, laissaient ainsi l'AS Monaco (2e, 80 pts) et l'Olympique Lyonnais (3e, 78 pts) sur le podium, échouant à un petit point du rival rhodanien. Un dénouement d'autant plus regrettable pour l'OM, tout juste battu par l'Atlético de Madrid d'un Antoine Griezmann étincelant en finale de Ligue Europa (3-0). «N'oubliez pas qu'on a joué 61 matches, et c'est normal que les organismes aient souffert ces dernières semaines. Avec un groupe à 100%, on aurait pu rivaliser plus longtemps avec ce monstre qu'est l'Atlético. On aura appris sur cette finale. On a envie de revivre ça. Ça n'enlève rien à la formidable épopée de l'OM. On a su rendre fier le peuple marseillais», assurait malgré tout Garcia à l'issue de la rencontre face aux Colchoneros.

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L'OM reste sous pression !

Exsangue et privé de Ligue des Champions dans la dernière ligne droite en 2018, le club phocéen se retrouve, aujourd'hui, dans un scénario (quasi) similaire. K.O. debout après l'élimination vécue en demi-finale de Ligue Europa Conférence face au Feyenoord Rotterdam, l'OM reste par ailleurs sous pression en Ligue 1. Deuxièmes à deux journées de la fin, les Marseillais (68 points) sont, en effet, pourchassés de près par l'AS Monaco (65 points), l'OGC Nice (63 points) et le Stade Rennais (62 points), adversaire des Olympiens, ce samedi à 21 heures, et dernièrement battu à Nantes (1-2). Alors pour éviter de revivre le triste sort connu il y a désormais quatre ans, les hommes de Jorge Sampaoli ne devront pas faiblir d'un iota. Une mission qui s'avère cependant complexe.

Samedi soir, Marseille se rendra ainsi au Roazhon Park pour y défier le Stade Rennais de Bruno Genesio, étincelant face aux grosses écuries de L1 et toujours en course pour une place en Champions League. Un choc décisif que les Phocéens devront gérer au mieux avant de terminer la saison à domicile contre Strasbourg (6e, 60 points), qui peut également décrocher une place en Coupe d'Europe... En cas de faux pas lors de ces deux dernières sorties, l'OM pourrait alors perdre sa place de dauphin du PSG, synonyme de qualification directe à la prochaine C1. Pire encore, si les coéquipiers de Valentin Rongier venaient à se saborder, la C1 pourrait même totalement leur échapper. «On a fait neuf mois de grande qualité mais si on se loupe sur les trois dernières semaines, c'est neuf mois pour rien. Tout perdre en quelques jours, c'est horrible. On doit tout donner pour ne pas avoir de regrets», rappelait en ce sens Dimitri Payet au début du mois de mai.

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Une fatigue collective et des corps meurtris !

Un scénario catastrophe qui semble cependant moins probable que celui connu lors du printemps 2018 car si l'OM a d'ores et déjà dit adieu à la scène européenne, sa position en championnat reste quant à elle bien plus avantageuse que celle vécue sous le règne de Rudi Garcia. Quatrièmes à l'entame du sprint final, les Olympiens étaient, en effet, dans le rôle du chasseur. Aujourd'hui, la bande à Sampaoli a son destin en main et la dernière prestation réalisée face aux Merlus (3-0) a de quoi rassurer les supporters marseillais même si l'hécatombe vécue en terres lorientaises, avec les blessures de Duje Caleta-Car, Cédric Bakambu, Gerson et Bamba Dieng, rajoute, là-aussi, de l'inquiétude dans les rangs.

«Je suis préoccupé. Ce sont des joueurs qui ont enchaîné des matches. Il y a de la fatigue accumulée. On sort aussi d'une rencontre particulièrement intense contre Feyenoord. La blessure la plus grave, c'est apparemment celle de Bakambu. Pour les autres, on ne sait pas encore. On verra leur gravité à notre retour à Marseille. C'est la fin de saison, il y a beaucoup de fatigue et d'usure comme je disais et ça se ressent chez les joueurs. On a peut-être un effectif un peu court, mais on est très content de cette victoire», affirmait, à ce titre, Sampaoli. Une chose est sûre, c'est avec le maximum de sérieux et sans son maître à jouer Dimitri Payet, lui aussi blessé et forfait jusqu'à la fin de la saison, que l'OM devra appréhender ses deux dernières rencontres. Deux chocs, deux finales pour éviter de replonger tout un peuple dans une tragédie déjà vécue...

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